Economie et Politique - Revue marxiste d'économie

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Présentation du Séminaire de la Fondation Gabriel Péri sur les théories des crises capitalistes (les 7/12, 8/02 et 05/04)

Avec Paul Boccara, économiste, maître de conférences honoraire
et Catherine Mills, économiste, maître de conférences honoraire, Université de Paris 1.

3 séances, d’environ deux heure trente, de 14h30 à 17h, à la Fondation Gabriel Péri

Hotel Mercure (22 rue jean Lolive - Porte de Pantin

Pantin 93 - Métro Hoche ligne 5

)

 La  première porterait sur l’introduction à la thématique d’ensemble et sur les analyses unilatérales de la suraccumulation, de la sous- consommation et de la surconsommation.

La  deuxième porterait sur les tentatives de dépassement des analyses unilatérales.

 La troisième sur la dévalorisation de capital, sa négation illusoire, les leçons pour une autre régulation sans crises catastrophiques.

 PRESENTATION

1.       Objet du séminaire

– Enjeu idéologique et scientifique des crises capitalistes

 - A partir des théories sur les bases des crises pendant trois siècles ,dans toutes les écoles de pensée économique, d’après l’ouvrage de Paul Boccara, Théories sur les crises, la suraccumulation et la dévalorisation du capital, Delga ,septembre 2013

2. Cibles sociales et culturelles

- les citoyens, les militants politiques et syndicaux, les étudiants, les enseignants et chercheurs universitaires, en économie et en sciences sociales.

- La barrière idéologique et théorique dans les médias et dans l’université, de la minimisation et de la résignation aux crises économiques capitalistes, pour l’explication   de leur caractère nécessaire et plus ou moins catastrophique, leur critique, la possibilité d’actions contre leurs méfaits sociaux.

- Contribuer à la culture économique critique dans le grand public et chez les spécialistes sur une question de société cruciale, surtout après la gravité des crises mondialisées depuis 2008, et favoriser des actions immédiates ou en perspective, face notamment au risque de nouveaux effondrements.

 3. Défis d’une analyse théorique et idéologique objective

- Contre les illusions sur les crises, contribuer à la diffusion des critiques, des idées économiques hétérodoxes, particulièrement des keynésiens de gauche et des marxistes.

- Déjà l’analyse de Marx s’appuie sur les théories économiques existantes de son temps, de l’école dite classique. Il s’agirait de s’appuyer non seulement sur les classiques mais sur toutes les écoles ultérieures jusqu’à nos jours, précisément sur les bases des crises, néoclassiques, marxistes, keynésiennes, etc.

 Et cela pour une analyse objective plurielle des crises dans le système, aussi bien contre l’apologie réactionnaire, que contre le sectarisme de dénonciation réductrice, et contre la résignation du social- libéralisme, jusqu’à l’idée d’une alternative radicale devenue possible.

-          L’enjeu des crises capitalistes permet d’aller au- delà des analyses traditionnelles se réclamant de Marx et au cœur des défis de critique et de dépassement du système. De l’analyse de l’exploitation et des rapports fondamentaux salaires/ profits/ accumulation des capitaux, du Livre 1er du Capital, on passe aux analyses du Livre III sur la suraccumulation et la dévalorisation du capital. Elles concernent les pressions pour maintenir les rapports fondamentaux et aussi les bases des crises nécessaires, plus ou moins catastrophiques.

-           Dans toutes les écoles théoriques, cela se rapporte au cœur de l’analyse du système capitaliste : l’incitation à son type de croissance fondé sur l’accumulation du capital et sa réponse aux difficultés, en liaison avec les technologies de la révolution industrielle et le taux de profit. D’où les illusions sur son adaptation et  le caractère indépassable du système  mais aussi les leçons pour son dépassement, avec une autre régulation économique, s’appuyant sur le passage de la révolution industrielle à la révolution informationnelle, éradiquant les crises catastrophiques.

- D’où l’apport aux luttes immédiates, comme celles contre l’austérité et aussi pour une alternative radicale  Cette dernière pourrait aller au- delà des propositions existantes sur la maîtrise et le dépassement des marchés. Elle se rapporterait à une  autre incitation concernant les recherches et la formation et aux corrections non- catastrophiques de leurs excès.

4. Nature des séances prévues du Séminaire

- Il s’agirait de 3 séances, d’environ deux heure trente, de 14h30 à 17h, à la Fondation Gabriel Péri

-Samedi 7 décembre 2013

- Samedi 8 février 2014

- Samedi 5 avril 2014

 La  première porterait sur l’introduction à la thématique d’ensemble et sur les analyses unilatérales de la suraccumulation, de la sous- consommation et de la surconsommation.

La  deuxième porterait sur les tentatives de dépassement des analyses unilatérales.

 La troisième sur la dévalorisation de capital, sa négation illusoire, les leçons pour une autre régulation sans crises catastrophiques.

 Outre une distribution d’extraits de l’ouvrage sur la séance, il y aurait une introduction de trois quarts d’heure, les interventions de discutants sollicités, les questions- réponses avec le public.

 

 Annexe. Table des matières résumée de l’ouvrage de référence

 

Il y a actuellement 1 réactions

  • en Australian

    En australie on ment au peuple et on le garde loin des realites des crises et leurs effets la destruction de l environnement ne pas regarder plus loin que les mines de charbon australiennes por expliquer le rechauffement du climat les trous dans la terre les effets nefastes de la pollution en chine c est nous les australiens qui sont responsables pour les desastres ecologiques et de maladies

    Par dr wadie haddad, le 15 mai 2014 à 08:59.

 

Présentation du Séminaire de la Fondation Gabriel Péri sur les théories des crises capitalistes (les 7/12, 8/02 et 05/04)

le 21 novembre 2013

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