En s’ouvrant à un monde dominé par les marchés financiers et les exigences de rentabilité capitaliste, la Chine a donc, en partie, subi un type de croissance qui, désormais, atteint ses limites et devient par trop contradictoire avec les besoins sociaux et culturels de développement de toutes ses populations.
Devenue en quelque sorte «atelier» du monde occidental, par l’intermédiaire des multinationales, elle exporte de plus en plus massivement vers les pays
de l’OCDE et ne produit pas assez pour elle-même. Cela a concerné surtout, jusqu’ici, des segments du processus de production où les coûts salariaux des pays riches n’arr iv e ront jamais au niveau des coûts chinois actuels.
Mais, désormais, cette spécialisation s’avère trop étroite. Là où elle s’est développée, de nouveaux progrès sociaux et démocratiques deviennent absolument nécessaires. On a connu cela dans le Japon des années 1960-1970 et, plus récemment, en Corée du sud. C’est le cas particulièrement dans les zones économiques spéciales où règne une certaine loi de la jungle au service des entrepreneurs capitalistes qui y ont été attirés par les salaires très faibles, des durées du travail très extensibles, l’insignifiance des droits des salariés et de gros avantages fiscaux et légaux.
La lutte victorieuse récente de salariées dans la zone de Shenzhen , avec une forte augmentation de salaire à la clef (160%) n’indique-t-elle pas l’entrée dans une phase plus sociale ?
Aussi, certains spéculent déjà sur le fait que, les coûts salariaux et les prix du foncier étant appelés à augmenter inexorablement le long de la côte, de nouvelles vagues de délocalisations, vers l’intérieur de la Chine cette fois, se réaliseront nécessairement permettant, disent-ils, la propagation mécanique de l’industrialisation et de l’essor de couches moyennes et d’entrepreneurs à des régions plus continentales.
En réalité cette hypothèse déjà ancienne (années 1990), risque de venir buter sur l’antagonisme, très accru aujourd’hui par l’hyper domination des marchés financiers, entre les exigences de rentabilité financière et le besoin, lui-même très accru, d’un développement des capacités de toutes les populations chinoise sans exclusion et, pour cela, d’une nouvelle maîtrise nationale du contenu social de la croissance économique.
Le pays a besoin, en réalité, de développer tous ses potentiels, d’accéder aux résultats des recherches et à une pleine maîtrise des nouvelles technologies pour s’industrialiser plus et mieux et répondre aux demandes si pressantes de ses populations.
Face à face avec les Etats-Unis.
La Chine est devenue la principale origine géographique du déficit commercial des Etats-Unis. En 2003, l’excédent chinois sur la première puissance mondiale atteignait 124 milliards de dollars et risque d’être encore plus important cette année.
Ce déficit est appelé à croître avec la fin des accords multifibres, depuis début janvier 2005, qui va faire se répandre bien plus encore le textile et l’habillement chinois à bas coûts sur les marchés occidentaux. L’Europe est aussi en ligne de mire. Cela devrait entraîner, toute chose égale par ailleurs, du chômage dans les pays de l’OCDE, sans parler de l’Afrique ou du Bangladesh. Mais l’emploi dans l’industrie textilechinoise, ainsi contrainte de se mettre d’un coup aux normes occidentales, pourrait aussi en souffrir dans un premier temps.
Le grand problème tient à ce que le capitalisme s’oppose plus que jamais aujourd’hui, avec la domination des marchés financiers, à un plein développement de toutes les capacités humaines sur la planète. Les potentiels considérables de productivité nouvelle de la révolution informationnelle sont mobilisés par les grands groupes contre l’emploi, les salaires, les services publics, tandis que la formation progresse très insuffisamment et que les résultats des recherches, au lieu d’être largement partagés, sont monopolisés par les multinationales et les plus grandes puissances.
D’un autre côté, l’industrialisation des pays émergents comme la Chine, sous pression capitaliste, développent les appareils de production de ces pays vers l’exportation, en direction des grands marchés solvables, au lieu de les développer à répondre aux immenses besoins de produits et de services de leurs populations si nombreuses. Cette extraversion contribue à accroître les potentiels de sur-production mondiale, tandis que la demande interne des pays émergents ne se développe que très insuffisamment. Cela accentue la guerre économique.
C’est une telle configuration qui, schématiquement, a fait de la Chine une force de frappe à l’exportation, redoutable pour les industries de main d’œuvre des pays de l’OCDE et attirante pour tous les capitalistes cherchant à faire du profit facile avec de bas coûts salariaux. C’est ainsi que la Chine est devenue la première source de déficit de la principale puissance capitalise, les Etats-Unis.
Le yuan au cœur du bras de fer.
Les excédents commerciaux accumulés par ce pays poussent à une réévaluation du yuan. Cette situation a été à l’origine d’entrées massives de capitaux spéculatifs pariant sur cette réévaluation.
Mais le yuan est, pour l’heure, accroché au dollar pour empêcher toute variation non maîtrisée des recettes d’exportations du pays (31). Celui-ci refuse de réévaluer sa monnaie, malgré cette pression des capitaux spéculatifs, depuis 2001. Il s’y refuse d’autant plus qu’il sait les risques qui pèsent aujourd’hui sur le dollar. Les Etats-Unis ont, en effet, un déficit des paiements courants et une dette extérieure absolument abyssaux, mais qu’ils peuvent se permettre plus ou moins d’ignorer pour l’heure car leur monnaie nationale est aussi la seule monnaie internationale.
Ce privilège permet aujourd’hui aux dirigeants américains de laisser reculer le dollar pour accroître leurs exportations et ainsi soutenir leur croissance un peu hésitante, au détriment du reste du monde. Mais ce jeu est dangereux, car la confiance des investisseurs privés, vis-à-vis du billet vert peut s’effondrer et, avec elle , la valeur ce dernier. Aussi, la Chine n’hésite-t-elle pas, pour le moment, à faire intervenir sa banque centrale, de concert avec celle du Japon et de quelques autres pays asiatiques, pour racheter massivement des dollars sur les marchés des changes. Depuis deux ans, elle tient ainsi à bout de bras la monnaie américaine, l’empêchant de s’effondrer, avec deux conséquences : les réserves de change en dollars de la Chine ont cru de 300 milliards de dollars en cinq ans ; la masse monétaire chinoise ne cesse de se gonfler de cet excès de liquidité.
Il faut noter que les billets verts que l’Etat chinois engrange ainsi sont immédiatement replacés par lui en bons du Trésor des Etats-Unis pour ne pas se dévalorisés. La Chine est donc devenue un partenaire obligé de «l’oncle Sam» et des principaux pays capitalistes.
Cette situation est cependant très contraignante et risquée pour la Chine comme pour le monde entier. En effet, le risque est grand qu’en 2010-2012, quand les pays riches connaîtront une nouvelle récession, ce pays, pour faire face à la chute de la demande mondiale qui lui sera alors adressée, pourrait être amenée à se défaire en masse de bons du Trésor américains qu’elle détient. Cela pourrait alors précipiter une crise sans précédent du dollar et du marché financier des Etats-Unis, couplée à un éclatement de la suraccumulation de capital en Chine-même.
On pressent bien que la situation actuelle n’est pas tenable à long terme. Les autorités chinoises, en liaison avec la transformation et les besoins de l’économie et de la société, peuvent d’ailleurs elles-mêmes être confrontées à de sérieux dilemmes.
Certes l’ancrage du yuan au dollar a permis jusqu’ici une certaine sécurisation de la croissance tirée par l’exportation des produits industriels.
Mais une réévaluation du yuan par rapport au dollar ne p e rmettrait-elle pas aussi de diminuer la facture extérieure entraînée par les achats de matières premièreset de semiproduits. De même, ne rendrait-elle pas moins onéreuse la constitution de réseaux d’entreprises à l’international, tandis qu’une nouvelle politique monétaire, moins dépendante du change, et plus soucieuse de modulations efficaces pour l’emploi et la croissance intérieure pourrait être recherchée ?
La question d’ailleurs va se poser avec force du fait de la libéralisation du système financier en 2007 impliquant, outre l’ouverture du système bancaire, la libéralisation des mouvements de capitaux et la convertibilité du yuan.
Tout cela est aussi très ambivalent. Les risques d’une mainmise capitaliste accrue sont évidents. Mais ce peut aussi être un puissant moyen de poser l’exigence absolue d’une très profonde réforme du système monétaire international, avec la mise en cause des exorbitants privilèges dont disposent les Etats-Unis avec le dollar et de la domination des marchés financiers globalisés.
Dans cette formidable partie de bras de fer, le besoin de dialogue, de rapprochement et de coopération entre la Chine et l’Europe pourraient passer un nouveau cap avec l’exigence d’une autre utilisation de l’euro et d’une nouvelle orientation de la BCE.
Il faut, à cet égard, mesurer la nouveauté que constitue le choix de la banque centrale de Chine d’accroître sensiblement la part de l’euro dans ses réserves en devises, au détriment du dollar. La monnaie européenne représenterait actuellement 15% de ces réserves. Bien sûr, cela conduit aujourd’hui à accentuer la sous-évaluation du dollar par rapport à l’euro et, donc, à renforcer la pression concurrentielle des productions et de la zone dollar contre l’UE. Cela montre combien le seul replacement des réserves en devises de la Chine sur l’euro ne saurait constituer la solution aux difficultés.
En réalité, la situation est ouverte pour des transformations très radicales du système des relations internationales. La France et l’Europe directement concernées.
Il y a là une opportunité, dont doit se saisir l’Europe et qu’a sentie, à sa manière, J. Chirac. L’Europe est, en effet, à la fois dominante et dominée. Elle souffre gravement de l’hégémonie américaine et de la tutelle des marchés financiers. Elle pourrait chercher une alliance/rapprochement avec la Chine pour une émancipation commune progressive de la domination du dollar et des marchés financiers, afin de promouvoir ensemble des biens communs à l’humanité, dans un co-développement pacifique et non-aligné.
L’euro, mobilisé autrement, et la BCE, réorientée, pourraient jouer un rôle tout à fait important dans ce sens, dans le cadre de ce qui pourrait devenir un nouveau «plan Marshall sans domination» pour les pays émergents et en développement.
Mais l’UE est engagée dans une rivalité avec les Etats-Unis pour attirer les capitaux financiers au détriment du monde entier, y compris la Chine.
En baissant agressivement ses coûts salariaux, elle freine sa propre demande interne et accentue l’insuffisance des qualifications. Cela favorise, en son sein, les délocalisations agressives dans les industries de basse et moyenne technologies, tout en mettant en difficulté ses pays membres dans les industries de haute technologie, au profit des Etats-Unis.
En maintenant ses taux d’intérêt réels élevés, l’UE contribue à accentuer la domination des capitaux financiers et les difficultés systémiques du monde entier.
Le projet de traité constitutionnel Giscard cherche à enfermer l’UE dans ce profil agressif contre tous les peuples. Il ne contribuerait qu’à accroître les difficultés des Européens à développer des coopérations d’avantage mutuel avec les pays émergents. Il laisserait donc la Chine dans ce face à face avec les Etats-Unis. Celui-ci est d’autant plus dangereux pour le monde entier que les Etats-Unis eux-mêmes vont exiger de la Chine qu’elle diminue ses excédents, tout en cherchant à réaliser avec elle un compromis sur le dos, notamment, des Européens.
Pourtant, on peut penser que la Chine veut s’en extraire et qu’elle pourrait être plus disponible, désormais, pour une nouvelle alliance avec l’Europe, dont particulièrement la France et l’Allemagne, dans un but de paix et de co-développement. Ses dirigeants n’ont-ils pas dit, en effet, à propos de la guerre en Irak, par exemple, qu’il y a un axe commun entre la France, l’Allemagne, la Russie et la Chine ?
Pour pouvoir se saisir d’une telle opportunité dans les années qui viennent, il faut absolument une réorientation de la construction européenne, en même temps que de profondes transformations démocratiques en Chine. D’où le besoin de travailler ensemble. Cela sera d’ailleurs nécessaire pour que l’Europe ne se transforme pas en champ clos de l’aff rontement des multinationales et que la Chine devienne une grande puissance pacifique et non pas dominatrice.
Changer le monde
En entrant dans la construction mondiale en crise profonde, la Chine va changer radicalement les données du problème. Engagée désormais de plain-pied dans l’achèvement de la révolution industrielle au plan géographique, elle a à faire face à ces prodigieuses mutations dans le cadre d’un capitalisme devenu financier et dominant au plan mondial, mais en crise systémique profonde avec les défis des débuts de la révolution technologique informationnelle.
Cela va faire saillir, avec une force sans précédent sans doute dans l’histoire de l’humanité, l’enjeu de sécurisation et de promotion de l’emploi et de la formation.
En effet, les technologies informationnelles utilisées pour la rentabilité financière rendent la création d’emplois de l’industrialisation de plus en plus insuffisante, tandis que la finance de marché capte toujours plus le crédit au détriment de la réponse aux besoins sociaux et culturels de développement.
L’exigence d’un dépassement de la domination des marchés, et du capitalisme lui-même, peut d’autant plus mûrir dans cette confrontation titanesque que la Chine est confrontée à la double exigence de révolution au plan démographique et écologique appelant l’émergence d’une nouvelle logique de développement du monde.
Les Chinois sont en effet amenés à accomplir ces mutations dans des circonstances où leur population vieillit rapidement avec l’allongement de la durée de la vie et parce qu’il y la politique de «l’enfant unique». Celle-ci, au prix de sacrifices douloureux pour les familles chinoises, leur a permis cependant de ne pas connaître l’état de misère absolue et de délabrement de l’immense masse des populations en Inde.
Mais, les bases tendent à se rétrécir cependant pour la sécurisation des retraites et de l’accès à la santé des populations vieillissantes. Cela ouvre la voie soit à la pénétration de systèmes par capitalisation hyper sélectifs et dangereux, soit à l’exigence d’un essor formidable de l’emploi et des qualifications pour assurer la promotion et le financement des systèmes par répartition et mutualisés.
La question d’ailleurs se posera aussi, en liaison avec la nécessité qui va grandir pour les Chinois, de maîtriser et développer de nouveaux processus de production et de services économes en moyens et respectueux de la nature, face à l’explosion des problèmes d’environnement.
C’est dire s’il est indispensable que cette dynamique permette une issue à la crise systémique et, donc, l’avancée d’une construction de maîtrise et de dépassement de la domination des marchés. Cela exige le progrès vers des objectifs sociaux très hardis, comme la sécurisation de l’emploi et de la formation, avec la promotion des biens communs à toute l’humanité. Mais cela appelle alors une mobilisation des moyens financiers nécessaires et la conquête de nouveaux pouvoirs.
La Chine ne se comporte pas comme un simple «laquais» du capitalisme. Elle cherche à maîtriser. Le besoin pour elle de se détacher de la domination du dollar et des pressions qui s’exercent sur sa croissance constitue un puissant appel pour une transformation radicale de toutes les institutions internationales.
Cela concerne particulièrement les institutions économiques, commerciales, monétaires et financières avec, en tête, le FMI, la Banque mondiale et l’OMC. L’enjeu d’une monnaie commune mondiale de co-développement, alternative au dollar, va se poser sans doute avec de plus en plus de force dans les années qui viennent tandis que celui d’organisations monétaires zonales, qui a beaucoup mûri avec le passage si contradictoire à l’euro, va aussi grandir en Asie même.
C’est dire s’il paraît utile de mettre en avant l’idée de Paul Boccara d’utiliser les droits de tirage spéciaux (D.T.S.) du FMI, moyennant de profondes transformations, comme base pour cette nouvelle monnaie commune. Les Américains, d’ailleurs, ont toujours tenté de contenir le développement de cet instrument parce qu’il pourrait faire reculer l’hégémonie et les privilèges exorbitants du dollar.
Cette monnaie commune de co-développement pourrait permettre l’avancée d’un nouveau crédit mondial partagé permettant de sécuriser l’emploi, la formation, tous les moments de la vie de chacun-e sur la planète, de concert avec des dispositions cherchant à limiter le rôle des marchés financiers comme, par exemple, des taxations communes de type Tobin, dont les recettes alimenteraient des Fonds pour le développement du «Tiers monde».
Cela favoriserait la construction d’un monde beaucoup plus sûr et partagé parce que l’humanité elle-même serait capable de mieux maîtriser ce potentiel de progrès foudroyants qu’off re la conjonction des débuts de la révolution informationnelle et l’achèvement de la révolution industrielle au plan géographique.n
9,5% sur les neuf premiers mois de 2004.
F. Lemoine et D. Ünal-kesenci, "China in the International Segmentation of Production Processes", Document de travail CEPII, n° 2002-02, mars 2002.
F. Lemoine et D Ünal-Kesenci, "Les Industries extraverties en Chine : sources de dépendance ou de rattrapage technologique ?", La lettre du CEPII, n° 213, juin 2002
En 2003, selon «Le Quotidien du Peuple», le volume total des échanges entre la Chine et le Japon était de 133.58 milliards de dollars (+31.1%). Il était de 126.33 milliards de dollars (+30%) entre la Chine et les Etats-Unis. Il atteignait 125.22 milliards de dollars entre la Chine et l'UE (+44%).
«La Chine et l’Inde, nouveaux terrains de la globalisation économique»La correspondance économique, Lundi 7 juin 2004.
décembre 2004.
Cité par les Echos – Lundi 13 décembre 2004.
«L’augmentation des importations de matières premières par la Chine : quelles conséquences et quels moyens pour les entreprises de se prémunir ?» in «Le dynamisme économique de la Chine : réflexions pour info rmer et défendre les entreprises face à cette nouvelle donnée». Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris. Direction des Etudes – Juin 2004 et colloque «Quelles places pour l’Inde et la Chine dans l’économie mondiale ?» COE-CCIP – Lundi 6 décembre 2004.
CEPII, mars 2002, op. cit.
ibid.
relevé par le CEPII.
CEPII
réduire de moitié, entre 1990 et 2015 la population vivant avec moins d’un dollar par jour.
F.Vergara, «Conjoncture de l’économie mondiale (2003-2004)» in L’état du monde, Annuaire économique et géopolitique mondial, La découverte, 2005.
R.Serra :«Asie du nord-est Chine», in L’état du monde, op.cit. pp.277-284.
Perspectives économiques de l’OCDE, juin 2004, p. 184
La propriété est inscrite dans la Constitution chinoise depuis 2002.
En 2003, 21 des 31 provinces ont subi des ruptures d’approvisionnement en électricité.
263 Ä contre 864 Ä en 2003 selon le FMI.
Il est de 1 dollar par jour, soit 8,2 yuans.
Les prestations versées dans une ville dépendent des cotisations et des disponibilités financières collectives en place. On se reportera notamment à J.L. Rocca : «La question sociale, conditions et contraintes du miracle chinois» in Ramsès 2005. pp. 47-61.
China Daily, Thursday, december 2, 2004.
JL Rocca ibid. p.53.
Les Xiagang Zhigong.
Cf. JL Rocca.
N-N. Ngo : «Le cycle chinois : entre surchauffe et surcapacités».ConjonctureAvril-Mai 2004,n°4, pp 23-40
la CBRC: China Banking Regulatory Commission.
Actuellement, la valeur du yuan est liée à celle du dollar dans la limite d’une bande de plus ou moins 0,3% autour d’un taux d’ancrage de 8,28 yuans pour un dollar américain. La politique monétaire a pour seul objectif le maintien de la parité monétaire : les taux d’intérêt ne peuvent être utilisés comme outil de politique économique ; la Banque centrale chinoise doit acheter ou vendre des dollars pour défendre cette parité.