La France, d'où est parti le «non» au référendum, paraît particulièrement vulnérable dans la conjoncture actuelle. La croissance attendue pour 2005 n'est plus désormais que de 1,5% au maximum, alors même que le chômage officiel dépasse les 10%, à 10,2%, et que la part des salariés à temps partiel, largement subi, a atteint 17,4% en 2004 contre 17,2% un an plus tôt.
Au coeur de cette langueur de la croissance, les activités industrielles restent faibles. En avril, la production manufacturière a connu un petit sursaut de 0,5% par rapport à mars, mais après une chute de 0,7% ce mois-là. Mais comme le secteur de l'énergie a enregistré une baisse de 4,8%, l'indice global de la production industrielle a chuté de 0,3%.
Un article PDF, ci-joint, de Yves Dimicoli
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