Avant de rencontrer les ministres des finances de la zone euro, le 9 juillet dernier, N. Sarkozy avait promis :
A partir du 10 juillet, le projet de loi sur «le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat» (TEPA) examiné par l’Assemblée nationale, prévoit : Un «paquet fiscal», non de 11,5 milliards d’euros de cadeaux supplémentaires aux riches et aux patrons, mais de près de 14 milliards d’euros avec, notamment, une nouvelle diminution de l’impôt sur les grandes fortunes (ISF), des exonérations fiscales et sociales en tout genre pour faire «travailler plus» les salariés les plus modestes, une forte réduction de l’impôt pour les plus gros héritages, des dispositions très onéreuses de soutien de la spéculation sur le marché immobilier pour une «France de propriétaires»…
Comment arriver à réduire le déficit public de la France, comme promis à Bruxelles le 9 juillet, tout en augmentant plus encore que prévu les cadeaux fiscaux qui creusent le déficit de l’État à Paris ? Mais en imposant de nouvelles «économies», au détriment des besoins sociaux, dans chaque commune française. Et, pour 2008, F. Fillon avait annoncé que «les dépenses de l’État seront strictement reconduites en volume», avec, à la clef, la suppression de milliers d’emplois dans la fonction publique et un renforcement des contraintes pesant sur les collectivités territoriales. Mais ces propos étaient tenus le 3 juillet, soit six jours avant que N. Sarkozy ne rassurent les dirigeants de l’Union sur le respect des contraintes du pacte de stabilité et des injonctions de la BCE ■
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