Economie et Politique - Revue marxiste d'économie

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Face à la crise du régime, quelle République ?

 
 
 

La Constitution de la Cinquième République corsète l’expression populaire. Brinquebalante, elle a déjà été révisée 24 fois depuis son origine, sans qu’aucun de ces toilettages ne règle la déficience démocratique qui la caractérise. La présidence Sarkozy a amené ce régime à une crise désormais ouverte. Le peuple ne se reconnaît plus dans ces institutions où le pouvoir personnel du président s‘exerce sans limite au profit d’une petite oligarchie de l’argent. Le rejet du système est devenu majoritaire. Le pouvoir y répond par une criminalisation accrue de la vie sociale et politique, par une politique du pilori qui s’en prend aux fondements de notre République. Les relations politiques se tendent et le pays vit au rythme du choc entre le président et la rue. Il est urgent d’en sortir et de dire comment nous allons le faire. Quelle Sixième République voulons-nous pour sortir de cette crise ? Comment encourager l’implication populaire dans la vie politique du pays ? 0 politique des boucs émissaires ? Ce sont les débats que nous lançons.

Patrice Cohen-Seat - Comment démocratiser la République ?

IMAGINONS...

IMAGINONS UNE SOCIÉTÉ

qui répondrait au désir de chacun de maîtriser et de partager les pouvoirs, les richesses, les savoirs, les informations et les cultures ; une société où l'économie serait au service de la vie, et non l'inverse ; une société où la laïcité serait conçue comme un levier pour construire du commun et non pour diviser.

IMAGINONS UN PARLEMENT

qui vous représente vraiment, qui soit à l'image de la société et des courants de pensées qui la traversent ; un Parlement où votre voix compte et est entendue, où elle n'est pas enfermée dans le moule du bipartisme. Imaginons un Parlement qui ne soit pas là pour enregistrer les choix du gouvernement mais qui ait de réels pouvoirs pour proposer, décider.

IMAGINONS UNE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE

qui se décline, du local au mondial, dans nos villes comme au niveau européen et qui permette aux citoyen-nes de co-élaborer avec les élus, à tous les niveaux, les projets qui les concernent, de participer à l'élaboration des lois.

IMAGINONS DES ENTREPRISES

où les salariés ne seraient pas considérés comme une simple force de travail à exploiter. Des entreprises où les dirigeants devraient rendre des comptes sur leur stratégie ; où les salariés pourraient participer aux choix de gestion et non les subir, où ils pourraient donner sens à leur travail.

IMAGINONS UNE RÉPUBLIQUE

accueillante, qui donne des droits aux sans-papiers au lieu de les pourchasser ; qui associe toutes celles et tous ceux qui participent à la vie économique et sociale, leur donne les moyens de s'y épanouir et d'en être des citoyen-nes à part entière.

IMAGINONS DES PARTIS POLITIQUES

qui cessent d'être des écuries de course à la présidentielle, des usines à « petites phrases » et qui soient enfi n des lieux d'exercice de la citoyenneté, pour penser l'avenir, pour changer le monde, et où toute la société ait sa place.

IMAGINONS UNE EUROPE

qui permette aux citoyen-nes d'évaluer ses politiques, en amont et en aval, et qui les associe régulièrement sur les grands choix, notamment par référendum : une Europe des peuples et non des marchés. IMAGINONS UN MONDE qui ne serait pas guidé par l'hégémonie militaire, économique et culturelle de grandes puissances mais par la solidarité, la coopération ; un monde où l'ONU serait démocratisée et disposerait des moyens de faire respecter partout les droits de l'homme.

IMAGINONS DES MÉDIAS

qui ne soient plus la propriété d'une poignée de magnats, de faiseurs d'opinion. Des médias où les sans voix pourraient se faire entendre autant que les puissants, où l'information serait présentée de façon contradictoire.

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Nous ouvrons cet espace pour mettre en discussion 7 thèmes du programme populaire partagé.

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Le débat

Il y a actuellement 10 réactions

  • Sixième république

    Bonjour,

    Il me semblerait plus adapté de proposer par voie référendaire l'adoption d'une constitution créative de la première démocratie citoyenne française. La république porte en elle tous les stigmates de l'ancien régime (centralisation des pouvoirs à tous les niveaux, personnalisation, la raison du plus fort est toujours la meilleure, et c'est toujours le même qui est le dindon de la farce, les financiers et les actionnaires ayant remplacé la noblesse et le clergé).

    Une démocratie citoyenne poserait le problème d'un véritable essaimage du pouvoir sur chaque citoyen (Rousseau), elle éviterait de renouveller ce qui s'est produit lors de l'accession d'Hitler au pouvoir, elle permettrait également d'éliminer le risque de l'élection de l'homme ou de la femme providentiels, la subornation de la liberté de vote, etc.

    Elle marquerait la volonté d'une véritable rupture à l'égard du système capitaliste néolibéral, elle donnerait aux citoyens les moyens d'assumer leur citoyenneté (culture, savoir, formation, solidarité, humanité, fraternité, etc.) elle éviterait des suggestions à mi-chemin et générerait, à l'image de la prise de la bastille, un extra-ordinaire élan d'enthousiasme favorisant l'engagement des peuples pour transformer fondementalement la mondialisation capitaliste en mondialisation sociale, économique, culturelle, et donc communiste.

    Maurice RICHAUD

    Par richaud maurice, le 05 juillet 2011 à 18:01.

  • Pour un Processus Constituant Délibératif

    L'idée d'une Constituante ne peut se comprendre comme la simple refonte cosmétique d'institutions ayant été pensées pour priver le peuple de l'exercice permanent de sa souveraineté.
    Le moment du choix du futur régime est un moment où la souveraineté n'est plus incarnée par des institutions mais par le peuple lui-même.
    Le processus constituant ne peut être révolutionnaire que si la Constitution se forme par la pratique d'un peuple organisé en instances délibératives à la base.
    Ce n'est que par l'irruption du peuple délibérant que la construction d'un nouveau stade démocratique sera possible. Il est nécessaire qu'une citoyenneté nouvelle émerge, s'organise, s'auto-éduque par la praxis pour se désintoxiquer de la démocratie bourgeoise, jalouse de ses prébendes.
    Comment dès lors accepter, la proposition provisoire du Front de Gauche, de laisser une nouvelle fois les citoyens se dessaisir de leurs prérogatives au profit de partis qui déciderons à leur place le contenu du contrat social? Comment accepter un scrutin de liste à la proportionnelle, où les partis décident de qui figure sur les listes et à quelle place? où les citoyens sont relégués au rôle de spectateurs des petits arrangements politiciens et des coalitions d'intérêts? Pourquoi priver le peuple de révoquer les mandataires qui l'aurait trahi?
    Comment ne pas voir dans cette proposition naïve un nouveau signe de mise sous tutelle de la voix du peuple par des "sachant" dénués d'imagination? Peut-on croire un seul instant que les partis de la bourgeoisie ne sauront pas s'entendre pour nous museler?
    Qui a peur que le peuple lui-même soit prêt à faire des compromis avec ces fantoches qui nous gouvernent? Voulons-nous leur offrir le bâton pour nous faire battre?

    L'urgence démocratique ne peut faire l'économie d'un processus constituant qui amène le peuple à s'organiser en Assemblées Locales Délibérantes.
    Des lieux où, sans médias ni médiateurs autoproclamés, le peuple posera ses conditions, en même temps qu'il apprendra à devenir citoyen, protagoniste et non plus spectateur.
    Ces débats doivent être la source de la légitimité de la Nouvelle République, le lieu d'élaboration de la Volonté Générale.
    Il ne s'agit plus d'élire des "hommes politiques" pour nous "représenter" et décider à notre place, nous sommes tous des hommes politiques! Si ceux qui "savent" peuvent conseiller, c'est au peuple organisé en Assemblées citoyennes de décider des grands principes et de la forme des futures institutions.
    C'est au peuple de désigner ses mandataires, de leur confier leurs paroles et leurs désirs. La condition démocratique absolue, implique que ces mandataires soient révocables. C'est aux assemblées locales de désigner des portes paroles à la constituante nationale, des hommes et des femmes qu'ils auront eu le loisir d'écouter, en face-à-face, en qui ils auront confiance, non plus pour penser et faire des compromis à leur place, mais bien pour porter leurs choix, pour leur rendre des comptes.

    Soyons raisonnable, ne laissons plus quelques élites cooptées tremper leur goupillon dans le suffrage universel, soyons réalistes, laissons le peuple imaginer et pratiquer sa démocratie au lieu de restreindre ses choix dans le cadre d'institutions pensées par et pour la Bourgeoisie. Soyons confiants, le peuple, après avoir repensé tous les cadres, après avoir déterminé la manière dont chaque citoyen pourra se sentir libre sous le règne de la Loi, saura choisir les plus capables de défendre ses choix.

    Par sitoyain, le 22 April 2011 à 10:51.

  • Constituante: Oui mais pourquoi faire?

    Avant toute proposition de 6° république, il convient de critiquer les précédentes et pas seulement la 5°:

    -La France n'ayant plus de monarchie, il convient de désigner un personnage chargé de faire fonctionner les superstructures de l'état, et de représenter, dans le concert des nations, la Nation Française, c'est la Président de la République.
    Se pose alors la question des pouvoirs et des modalités de sa désignation:

    -Pouvoirs:Force est de constater que les solutions introduites par la 5° étaient pertinentes (Article 16 et pouvoir de dissolution de l'Assemblée Nationale exceptés), en particulier l'adéquation rendue obligatoire entre le Président et le 1° Ministre (désigné par le Président) sur la politique étrangère et le commandement des armées.

    -Désignation:Là aussi force est de constater que le septennat est infiniment plus pertinent que le quinquennat.Par contre l'élection au suffrage universel est hautement discutable même si elle parait difficile à remettre en cause. Le peuple comprendrait mal qu'on troque ce système pour revenir aux "13" tours de Coty. Par contre en jouant sur les conditions de candidatures (Par exemple,les dix premiers du parlement réunis en congrès...) il est possible de limiter son autorité par rapport au parlement.

    Le parlement doit, lui aussi, tout en conservant les rapports Sénat-AN actuels, subir des modifications profondes quand à ses modalités de désignation qui, une fois adoptées, ne doivent pouvoir être modifiées que par référendum.

    -Assemblée Nationale: Election, au suffrage universel, pour 5 ans, à la proportionnelle majoritaire à 2 tours sur des listes régionales (système Deferre). C'est le seul moyen de permettre aux citoyens de construire eux-même une majorité tout en garantissant aux courants principaux de pensée une représentation!

    -Sénat: Election, pour 9 ans, renouvelable par tiers lors des élections locales, au suffrage universel à la proportionnelle intégrale, sur des listes régionales. Le Sénat perd son caractère d'aristocratie républicaine pour conserver une fonction d'amortisseur législatif.

    Par CN46400, le 21 April 2011 à 07:54.

  • Contre le cumul des mandats !!

    Contre le cumul des mandats

    A l’occasion du programme partagé, une réflexion collective doit être engagé sur le cumul des mandats de nos représentants politiques. Il ne s’agit pas de faire de l’anti parlementarisme primaire mais de revoir les règles de rémunération de nos élus. On peut s’interroger sur les premiers d’entre eux, nos députés. En effet, il est donc très courant lorsque l’on demande à un député, combien il est payé qu’il réponde, environ 6 000 Euros car celui-ci se base sur le montant net de la seule indemnité parlementaire (environ 6 000 net). Il se garde bien de dire que c’est tout frais payé et sans son indemnité de mandat. De plus bien évidemment, ils sont en général des cumulards. Et même si le cumul des indemnités est plafonné financièrement, le montant augmente tout de même de plus de 2 000 Euros. Cette question est un vrai problème pour la démocratie, car la quasi-totalité de nos députés et sénateurs deviennent par la seule magie de leur vie politique, des personnes qui ont perdu tout lien de compréhension avec la vie des citoyens qu’ils doivent représenter. (Plus elle est longue d’ailleurs, plus le gouffre s’agrandit). Ce cumul doit être penser également avec la refonte de la carte électorale qui incite les partis politiques à présenter toujours les mêmes personnalités car on a plus de chance d’être député quand on est maire d’une ville. Le renouvellement de la classe politique est ainsi figé et l’expression de « ténor de la politique » ou « professionnel » de la vie politique se trouve justifier.
    Pour mettre fin au cumul, nous devons également revoir le financement des partis politiques car leur survie dépend très souvent des contributions d’élus qui reversent parfois une partie de leurs indemnités. Les règles doivent bien entendues être les plus transparentes possibles et surtout compréhensibles par tous les citoyens.
    Ceci est hélas un vœu pieu car nos députés ne vont pas se tirer une balle dans le pied et n’auront pas le courage de remettre en cause ce qui les fait grassement vivre…

    Par Farid, le 13 April 2011 à 15:34.

  • Aopel du 8 Mars d'Union pour les présidentielles 2012

    Merci de signer et faire circuler l’Appel du 8 Mars 2011

    Lien ici http://ecologie.forumgratuit.fr/t39-nature-de-l-appel-du-8-mars-2011#41

    Considérant que la politique et nécessaire pour préserver l’avenir et donc la planète.
    Considérant que le système français actuel fait de l'élection présidentielle un temps fort de la politique.
    Considérant que l’union fait la force et donc l’accès au pouvoir au niveau de l'état.
    Considérant qu'il est possible que Marine Le Pen (Front National) soit au 2ème tour de l'élection présidentielles de 2012 et que, par conséquent le 2ème tour sera tronqué,
    j'en appelle aux citoyens et dirigeants politiques pour que nous agir :

    1°) Composer un programme alternatif commun de gouvernement de L’ALLIANCE, l'UNION ou la CONVERGENCE REPUBLICAINE.

    2°) Organiser une seule primaire commune pour désigner le candidat UNIQUE de L’ALLIANCE, l'UNION ou la CONVERGENCE REPUBLICAINE pour les présidentielles 2012

    Merci de signer et faire circuler l’Appel.

    Antoine Valero,
    28, Rue Paul Bonniot
    17100 SAINTES

    Par Antoine VALERO, le 09 March 2011 à 15:13.

  • Une proposition à critiquer

    Bonjour,

    Le problème de la république actuelle, c'est en partie son président.
    Cette notion de chef, même élu, est contraire à la logique d'une république démocratique, pire encore s'il a du pouvoir.
    Pourquoi ?
    - Parce que celui-ci est voué à la corruption, je suis persuadé que l'attribution d'autant de pouvoir à une personne n'est pas sans effet sur sa santé mentale.
    - Parce que celui-ci peut, et de nos jours il l'est, être choisi sur son charisme.
    - Parce que celui-ci ne représente pas réellement la France mais seulement une partie, et celle-ci n'est pas toujours majoritaire.
    Les partis politiques présentent des personnalités, pas des idées. Encore une fois, c'est digne de clans primitifs, pas de groupes souhaitant représenter les idées d'un peuple.
    Poussez le à réfléchir ce peuple, ne l'abrutissez pas plus ! Ne lui mettez pas devant le nez des personnalités pour qu'il se reconnaisse dans ses traits et ses avis sur la dernière information du chien écrasé, présentez lui uniquement des groupes d'idées, qu'il fasse la part du pour et du contre.

    Je pense qu'un unique vote, annuel, pourrait simplifier notre république de façon efficace, la rendant compréhensible pour tous.
    Ce vote porterait sur les partis politiques, sans représentant humain, uniquement représenté par la liste de leurs idées.
    Serait créé de ce vote une multitude d'assemblées, dont le nombre de représentant de chaque partis dépendrait du score de l’élection. Il faudrait, au minimum, une assemblée nationale, une assemblée régionale et une assemblée départementale.
    Les choix de chaque assemblées doivent être accessible de façon claire et rapide, internet permet cela, surtout qu'il peut être mis à la disposition de tous par le biais des bibliothèques ou autre structures identiques.
    Les citoyens électeurs doivent pouvoir proposer leurs idées (et leurs plaintes) aux partis, qui eux se chargeront de trier celles qu'ils souhaitent défendre.
    La création de partis politiques doit être présentée de façon claire et ne doit pas dépendre de l'argent.
    Les représentants de chaque partis sont choisi par celui-ci, le système des listes étant des plus absurdes.
    Un représentant siège pour 1 an, ne peut être employé ailleurs et ne peut être présent 2 années de suite. Si cela est nécessaire, il doit être remplacé pour un vote concernant une décision où il n'a pas de compétences. (A moins d'être apte à décider pour les entreprises, par exemple pour qu'Open Office doive désormais incorporer un firewall. C'est de l'ironie, évidement)
    Son salaire ne doit pas être trop élevé, afin d'éviter que l'on siège juste pour l'argent.
    Il ne bénéficie d'absolument aucune protection judiciaire.
    Chaque assemblée doit pouvoir être visionnée en temps réel (par le biais d'internet ou bien de la télévision).
    Les partis politiques présentent leur proposition sous forme de liste. Une proposition est étudiée, votée et directement mise en application.
    Les propositions sont étudiées dans un ordre établi en fonction des partis : chacun son tour, un parti propose et fait voter une loi/décision/etc...
    Je sais que ma proposition n'est pas complète et je suis très intéressé par les critiques, n'hésitez donc pas.

    Rendez l'implication en politique (très) simple et efficace (comprenez : les décisions mènent à des résultats visibles dans un délai très court) et les gens auront de nouveau confiance et tenteront de faire quelque chose. Continuez à leur présenter des personnalités pour qu'ils choisissent la moins corrompue et les gens considèreront la politique pour ce qu'elle est actuellement : une émission de télé-réalité digne de loft story où l'on répond à des sondages au lieu d'envoyer un SMS pour choisir qui va sortir.

    Je ne puis m'empêcher de vous signaler que de proposer aux gens de débattre est une très bonne chose, mais que l'absence de réponses de la part du parti en est une assez mauvaise pour que la somme des deux soit négative (comprenez : les gens préfèreront ne pas parler à parler dans le vide, c'est trop proche de ce qu'ils font lors des manifestations).

    Par Quelqu'un ..., le 07 March 2011 à 16:30.

  • Constituante et application du programme

    Si il y a des hésitations sur la constituante,il suffit de simplement regarder ce qui se passe dans le monde!
    En Islande ils ont élus une constituante composée de citoyens lambdas chargée d'élaborer une nouvelle constitution,ce qui ne les empêchent nullement de continuer à appliquer le programme,et même à la population de lutter!
    Le nouveau président vient de refuser de ratifier un accord sur les banques et le soumet au référendum.
    Ce qui veut dire que l'on peut très bien mêler débat et action!
    Mais le Front de Gauche et surtout le parti doit se fixer des objectifs pour faire connaitre nos propositions sur la démocratisation de notre société et aller vers une 6ème république.
    Proportionnelle,interventions des citoyens dans le débat public,participation de ceux ci dans la préparation du budget,dans les orientations des entreprises et toutes les propositions que nous avons faites sur le sujet.
    Et surtout il nous faut lancer le débat avec le PS et le PG sur le sujet.
    Et dernière chose importante:la fin de l'élection du président au suffrage universel pour en finir avec l'élaboration de lois dans l'ombre!

    Par Jean Claude Goujat, le 28 February 2011 à 16:09.

  • Pour un changement radical ?

    Bonjour,

    En France, nous ne sommes pas en Démocratie, nous avons collectivement, depuis plus de 2 siècles, un projet de Démocratie à faire avancer chaque jour, qui, ces dernières années, subit des reculs particulièrement scan-da-leux !

    Jusqu'à ce jour, nous vivons sous le régime d'un projet de Démocratie représentative à la disproportionnelle alors même que les prérogatives du Parlement devraient être élargies car facilitées. Je pense en particulier au renforcement des contrôles à l'encontre des lobbyistes et leurs pressions incessantes commises sur les Parlementaires qui ont eux à dépenser leurs énergies pour la France et les Français et seulement.

    J'attends impatiemment de voir le Sénat basculer à gauche en septembre prochain d'autant plus qu'une "cohabitation parlementaire" serait une première institutionnelle idéale pour préparer ce qui suit.

    En 2012, en préalable à une Constituante, étape fondamentale à la proclamation de la nouvelle République Française double (5ième bis ? 6ième ?) - c'est à dire que notre projet de Démocratie inclut une Représentative avancée ET la Participative naissante - nous avons à définir un programme, à réunir un gouvernement transitoire - à partir de la constitution d'un FRONT REPUBLICAIN DE COMBAT - antifascistes et solidaires.

    Car enfin, le fil conducteur, la référence contemporaine absolue, corollaires à ces grands moment de l'Histoire qui s'annoncent est d'exercer ensemble l'impérieux Devoir de Mémoire qui nous incombe à tous. Par conséquent, dans un tout premier temps, nous avons à dénoncer vigoureusement la censure des médias français dominants absolument inacceptable et qui concerne l'appel historique de 2004 lancé par les 13 Résistants et relayé sans relâche par Monsieur Stéphane Hessel.

    En voici le lien vidéo :
    http://www.youtube.com/watch?v=XIFh5wsHgSI

    Merci.

    A bientôt dans les luttes.

    Sophie
    06 23 73 61 77

    Par renault-motta, le 24 February 2011 à 08:58.

  • Une Constituante pour davantage de Démocratie

    Les institutions françaises doivent franchir une étape significative en terme de Démocratie.

    Les prochaines élections législatives doivent être destinées à l'élection de l'Assemblée constituante avec l'objectif de réécrire la Constitution.

    Le Président de la République ne doit plus être élu au suffrage universel. Il ne doit avoir qu'un rôle de représentation et être le garant des valeurs républicaines avec la possibilité d erecours au référendum lporsqu'il considère que le gouvernement ou le Parlement "dérapent".

    Le Sénat n'a aucune utilité. Elu au second degré, il n'a aucune obligation de respecter l'opinion publique. Il n'est qu'à voir comment avec les députés, ils ont bafoué le vote du Peuple sur le TCE.

    Dans le préambule de la nouvelle constitution, il faut y mettre la déclarationd des droits de l'homme et du citoyen de 1793.

    Il faut donner le droit de révocation aux citoyen(ne)s. Si nous avions déjà ce droit, il est fort probable que les élus n'auraient pas bafoué notre refus du TCE.
    Bien évidemment, il ne faut pas en faire un moyen de blocage de la démocratie mais il faut quand même le rendre accessible. Les conditions de l'actuel référendum d'initiative populaire me paraissent acceptables.

    Il y a bien sur d'autres points à traiter mais c'est ma petite contribution.

    Jean LAPEYRE

    Par LAPEYRE, le 20 February 2011 à 23:01.

  • Proportionnelle intégrale et au-delà

    Je viens de lire dans le livre de Jean-Luc Mélenchon (page 33) :
    "Un bon régime parlementaire stable, voilà la dignité civique"

    Je cherchais dans ce chapitre sur la refondation républicaine, via une Constituante, des propositions précises concernant directement l'ensemble des citoyens. Je n'ai trouvé que cela en dehors des médias (élections par les pairs si j'ai bien compris à partir d'une liste d'aptitudes), et l'éducation qui, bien sûr, donne des pouvoirs par le savoir.

    Le PG propose un proportionnelle avec une prime majoritaire (la stabilité recherchée). Pour moi c'est non! Pas de distorsions du suffrage universel.

    La proportionnelle intégrale sur liste nationale paritaire (les circonscriptions de proximité cela risque de donner un homme une femme) me semble être la dignité minimale. Les élus de la Nation ne font des lois de la proximité mais des lois.

    Faut-il s'arrêter là? Non, pour une démocratie plus profonde faite de citoyens et citoyennes actifs donc autre chose que des électeurs, il faut inventer sans avoir peur du peuple. En vrac il faut approfondir des modalités de la représentation du peuple qui ne soit pas élective au premier degré :

    Michel Clouscard avait évoqué une chambre du collectif des travailleurs de France.

    Ne pourrait-on pas doubler toutes les structures électives par des chambres issues d'un tirage au sort (faisabilité technique méthode de rejet, etc.)

    Représentation des associations avec des pouvoirs à minima des attributs consultatifs.

    statut du représentant électif ou tiré au sort

    Par km1883, le 16 February 2011 à 20:07.