Le 2è volume de l’ouvrage somme de Paul Boccara Théories sur les crises, la suraccumulation et la dévalorisation du capital porte sur les Théories sur les crises systémiques. Il renvoie aussi aux théories relatives aux cycles longs et à leurs relations avec les transformations du système capitaliste jusqu'aux défis de sa crise radicale en cours.
La première partie de ce second volume apporte un éclairage nouveau sur les Théories de la croissance en équilibre stable, avec leurs illusions sur les négations de la suraccumulation du capital dans le long terme, à l’opposé des crises systémiques nécessaires. Et cela, à partir des conditions historiques au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Face aux analyses des crises durables dans l'entre- deux -guerres mondiales, ces théories de la croissance stable dans le long terme tendraient à éviter les crises systémiques et à nier leur réalité.
1. La théorie de E.D. Domar concerne l’équilibre possible de la croissance, ses conditions niant celles de la réalité dans ses équations sur l’accumulation. Il aboutirait à une croissance équilibrée sans suraccumulation, avec une modification des relations keynésiennes concernant l’investissement apparemment réaliste mais en fait irréaliste dans ses équations d’équilibre possible de la croissance. Il considère l’excès éventuel d’investissement mais avec son caractère évitable. De même suraccumulation et surproduction auraient un caractère non nécessaire supposé dans la croissance. Il considère l’insuffisance de la critique keynésienne de la loi des débouchés et prolonge l’analyse sur le long terme. Il critique et même rejette le concept marxiste de baisse du taux de profit. Il hésite sur la constance des relations de base pour l’explication de la suraccumulation ou de son absence possible dans la croissance de long terme. Il hésite aussi entre les limites éventuelles de la production et celles de la demande. Mais la nécessité de la stabilité des relations de base est, de fait, contraire à la réalité, comme cela sera vérifié dans les faits.
2. La théorie de Harrod concerne un schéma de croissance stable ou instable et d’excès ou insuffisance d’accumulation. Il analyse une stabilité éventuelle de la croissance du revenu et une instabilité possible avec excès ou insuffisance possible de capital, ainsi que la stabilité relative supposée des relations fondamentales.
3. La théorie de Joan Robinson concerne les types de croissance de l’accumulation du capital, leur équilibre possible et leurs limites éventuelles. Elle insiste sur l’opposition salaires/profits mais avec un équilibre éventuel entre croissance de l’épargne et l’accumulation du capital. Les limites de cette analyse tiendraient à une croissance possible sans baisse du taux de profit et un « âge d’or » de la croissance. Les complications présentées par l’auteure sous prétexte de réalisme aboutissent en réalité au maintien de l’irréalisme fondamental pour permettre l’équilibre durable considéré comme possible de la croissance capitaliste idéalisée.
4. La théorie de Kaldor concerne la recherche de l'harmonie de l'accumulation capitaliste, avec les définitions réalistes de ses conditions irréelles dans les différents modèles de croissance parfaite. Kaldor étudie la répartition constante du revenu net dans la longue durée, opposée à la suraccumulation du capital. Il transpose l’analyse keynésienne du niveau d’emploi à la répartition dans le plein emploi et le long terme. Il aboutit à la constance de la répartition dans la phase actuelle du capitalisme, grâce au niveau de productivité et au mouvement des prix. Il définit les conditions du Plein emploi et les conditions de la production. Il distingue fluctuations courtes et équilibre stable dans le long terme. Pour Kaldor, l’égalité de croissance entre la productivité et le rapport capital investi/travailleur, est réglée par le taux de profit. Il établit la fonction de progrès technique : capital investi/ travailleur et productivité puis la fonction d’investissement : fluctuations et « trend » constant du taux de profit. Il aboutit ensuite aux limites du modèle_ le niveau du taux de profit et l’inflation. Il aboutit aussi à la répartition constante du produit brut physique et à l’obsolescence compensée. Il établit les nouvelles fonctions du progrès technique et de l’investissement : la récupération du capital. Il définit la relation entre les taux de croissance de la productivité et du salaire et la stabilité de l’accumulation. Il relie la compensation des tendances dépressives du progrès technique et l’analyse en termes physiques de la croissance continue.
5. La théorie de Solow concerne les analyses de la croissance et de l'accumulation dans le long terme. Ses théories de la croissance prétendent éviter les cycles de longue période mais les statistiques qu’il utilise révèlent au contraire leur réalité. Les conditions générales de la théorie néo-classique de la croissance et de l'accumulation sont d’abord étudiées dans une économie "fermée" avec des relations "fixes" ou une "substitution" entre les facteurs de production Il aboutit à un équilibre stable de croissance possible. Le modèle de Solow de 1956 présente une relation "capital/travailleur" et la tendance normale à l'équilibre stable de l'accumulation. Les modèles de Solow de 1957 à 1962 concernent l’accumulation de capital et l’ "incorporation" du progrès technique, la substitution et la complémentarité du "capital" et du "travail". Il fournit en fait des indications sur un éventuel cycle capitaliste de longue période. Progrès technique et statistiques révèlent ainsi un éventuel cycle de longue période du rapport « capital/produit ». C’est son modèle de progrès technique incorporé dans les biens de capital. De la Substitution il passe à la complémentarité entre capital et travail. Les analyses de Solow de 1963 et 1968 concernent Accumulation, substitution et longues phases de l'évolution capitaliste. Elles évoquent des données statistiques de fait sur des longues phases opposées de la croissance. Dans l'analyse de 1963 on a la substitution fractionnée en courtes périodes et la question des longues phases d'accumulation posant de fait celle de cycles longs. L'approche empirique de 1968. Les réalités statistiques des fluctuations longues de l'accumulation capitaliste et de la croissance considérées entrent en contradiction avec la théorie du maintien du taux naturel de croissance.
6. On considère ensuite la crise effective de la croissance, les théories du déséquilibre, les théories monétaristes de Friedman, et des travaux statistiques sur le tournant du cycle de longue période vers la fin des années 1960 et vers la crise systémique ultérieure.
La 2ème partie de ce second volume porte plus précisément sur la Suraccumulation –dévalorisation du capital de longue période et les Cycles longs du capitalisme.
1. Cela concerne d’abord une analyse originale des cycles de longue période chez N.D. Kondratieff. Puis une mise en relation des processus longs de suraccumulation et des défis de la dévalorisation du capital.
Les premiers exposés sur les cycles de longue période de Nikolaï D. Kondratieff et sur ses critiques sont présentés. C’est notamment la question de la hausse prolongée des prix et la question de l’or. C’est aussi la tendance de type sous- épargne et surconsommationniste de l’explication théorique de Kondratieff. Ensuite, Paul Boccara effectue une critique de l’« apologie du capitalisme » attribuée à Kondratieff, à l’opposé de la disparition future supposée du système. Il donne ensuite des éléments sur la suraccumulation et la dévalorisation du capital de longue période, et, en particulier sur la composition du capital « moyens de production/salariés », productivité, or et prix, dans le long terme.
2. Viennent alors les chapitres concernant les cycles de longue période dans la pensée économique. Il s’agit pour commencer d’un chapitre introductif sur l’objet et les hypothèses.
Ce sont les concepts de récurrence et irréversibilité de la pensée se rapportant aux cycles longs de type Kondratieff, de l’apparition de ces cycles vers leur disparition possible.
Puis les questions théoriques concernant la récurrence des cycles longs se rapportent à la tendance à l'élévation de la composition organique du capital, l'élévation du taux de plus-value, la hausse des prix-or.
Les questions théoriques concernant la périodicité et l’irréversibilité des cycles longs sont ensuite présentées.
Les enseignements des théories économiques relatives aux cycles longs concernent le rôle de la population, puis les problèmes technologiques et la relation moyens de production matériels/salariés en relation avec les longues phases opposées, les problèmes de l’or, des prix- or, de la monnaie et du financement, en relation avec les longues phases opposées, et enfin les transformations de structure et de régulation.
3. On peut examiner plus précisément la pensée économique sur les longues phases D du passé. Elle concerne les questions de population, technologie, monnaie, structure et régulation.
Population travailleuse et démographie
- La Longue phase D : 1810-17 à 1844-51.C’est la théorie de Thomas Robert Malthus : une régulation de la population par l'emploi salarié et l’influence des mouvements démographiques sur la régulation, par le taux de profit, des longues phases opposées. Puis l’étude de Thomas Hodgskin et John Stuart Mill : avec à la fois des confirmations réductrices et de nouveaux développements.
- La Longue phase D de 1873-1875 à 1890-1896 fait intervenir à la fois les théories marxistes de Friedrich Engels, Karl Marx, Michel Tougan-Baranowsky mais aussi l’apport original de Paul Leroy-Beaulieu.
- La Longue phase D de 1914-1920 à 1940-1946 est étudiée avec notamment la polémique Otto Bauer/Rosa Luxemburg à propos de population et capital, puis la théorie de Alvin H. Hansen et l’apport de Joseph Schumpeter.
Evolution de la technologie et mouvements de la composition des capitaux moyens matériels/ salariés ou du rapport capital/produit.
-Longue phase de difficultés de 1810 - 1817 à 1844 – 1851. Son étude recourt aux théories de David Ricardo, Malthus, Hodgskin, J.S. Mill.
-Longue phase de difficultés de 1873-1875 à 1890-1896 avec l’apport de Knut Wicksell et
Tougan-Baranowsky.
-Longue phase de difficultés de 1914-1920 à 1940-1946. Sont analysées les théories de
Friedrich Von Hayek, Alvin H. Hansen, Joseph Schumpeter.
L’or, les prix-or et la monnaie symbolique. Les conditions du financement de l’accumulation.
-Longue phase de difficultés de 1815-1817 à 1844-1851. C’est le recours aux théories de Ricardo et Malthus.
-Longue phase de difficultés de 1873-1875 à 1890-1896. Sont étudiés l’apport de Tougan-Baranowsky et de Wicksell.
- Longue phase de difficultés de 1914-20 à 1940-46. Sont considérés les apports de John Maynard Keynes, de François Simiand, Charles Rist, Robert Marjolin.
Réformes structurelles, Dévalorisations structurelles de capital et modifications de la régulation.
-Longue phase de difficultés de 1815-17 à 1844-51 avec les théories de Malthus, Hodgskin et
J.S. Mill.
-Longue phase de difficultés de 1873 -75 à 1890-96. Sont présentés les apports de Leroy-Beaulieu et Tougan-Baranowsky.
-Longue phase de difficultés de 1914-20 à 1940-46.Ce sont les théories de Hansen, Keynes et Schumpeter.
4. Enfin sont analysés les débats théoriques contemporains concernant les nouvelles conditions tendant à des altérations ou à des mises en cause radicales possibles de l’existence des fluctuations cycliques longues elles- mêmes.
Cela vise la Récurrence contemporaine et des précisions nouvelles des grandes questions posées. Sont considérés :
-Démographie et rapport actifs/ inactifs avec l’apport de Richard A Easterlin.
-Systèmes technologiques qualitatifs et évolution quantitative périodique de la composition organique des capitaux avec le recours aux théories de G.O. Mensch, Christopher Freeman,
Alfred Kleinknecht.
-Monnaie. Or. Prix. Financement. Il s’agit d’une analyse inédite de Irving Fisher, sur le surendettement et la déflation de la dette avec son application aux longues phases de tendance aux difficultés des années 1930.
Puis cela va concerner les années 2000 et 2010. Paul Boccara présente une analyse originale de l'opposition Milton Friedman/James Tobin et l'approche du tournant de longue période. C’est enfin l’étude des fluctuations longues du taux d'épargne, du taux d'intérêt et surendettement de phase D, avec notamment Tobin, H. Minsky. Ch. de Boissieu.
-Changements de structure et de régulation. Grandes crises structuralistes ou cycles longs de la régulation systémique du capitalisme. C’est le renouveau des analyses de tendance institutionnaliste ainsi que les analyses en termes de Régulation.
Altérations radicales et début de potentiels de disparition ultérieure des fluctuations longues de période Kondratieff.
-Démographie: mutations des conditions des mouvements de la population active. Ce sont les
facteurs tendant à s'opposer à la périodisation démographique du rapport "actif/inactif' caractérisant les cycles Kondratieff. Ainsi, le travail des femmes et la réduction graduelle de retrait d'activité pour naissance d’enfants. C’est aussi l’allongement de la durée des études des jeunes. Ou encore le vieillissement démographique. Ce sont aussi les facteurs tendant à réduire la part du travail productif. Comme le décalage et la gravité particulière des problèmes de population et d'emploi dans les pays dits en développement.
-Problèmes du type technologique de progression de la productivité avec en particulier le rapport capital/produit ou encore les nouvelles conditions des débuts de la révolution informationnelle.
Ce sont aussi les théories sur le dit « capital humain. Ainsi que les nouvelles conditions concernant les limites relatives des ressources naturelles et les problèmes écologiques.
-Problèmes du soutien public du marché financier. Les débats autour du « q » de Tobin ou encore des risques des défaillances d’entreprises. Les blocages structurels à dépasser. C’est encore la question de l'émancipation de l'or et d'une nouvelle unité monétaire mondiale.
-Problèmes d'un autre type de régulation et de gestion possible avec d'autres régulateurs que ceux fondés sur le taux de profit. C’est la radicalité des propositions nouvelles de Paul Boccara avec notamment des nouveaux critères d’efficacité sociale ainsi que des institutions socio-économiques nouvelles.
5. On termine par des analyses théoriques marxistes contemporaines sur les longues phases de difficultés et les cycles de longue période chez Dobb, Arzoumanian, Gillman, Boccara
Les Analyses théoriques et empiriques de Maurice DOBB se rapportent aux longues phases de tendance aux difficultés des cycles de longue période.
C’est en premier lieu l'analyse théorique des limites des contre-tendances à la baisse du taux de profit et de la longue phase de tendance dépressive de la fin du XIXème siècle.
Ce sont aussi les analyses se rapportant à la longue phase de tendance dépressive des années 1920 et1930 puis à la reprise de longue durée après la 2è guerre mondiale.
L'analyse d'Arzoumanian insiste sur le ratio capital/produit. En particulier l’aggravation des contradictions de l’accumulation du capital avec la baisse de longue durée du capital fixe. D’où l’insuffisance cruciale nouvelle des débouchés pour l’investissement, ce qui met en cause, semble-t-il, les mutations technologiques.
La théorie de Gillman concerne les longues phases du rapport « capital matériel/ salariés ». Il élabore une série d’évolution de la composition du capital entre moyens matériels et travail salarié dans la longue durée. Il présente une étude des changements de structure du système, rapport technique capital/ salariés et baisse du taux de profit. Ainsi qu’une montée des dépenses improductives et des perspectives d’effondrement du capitalisme.
Cycles longs, mutations technologiques et originalité de la crise de structure actuelle sont analysés par Paul Boccara.
- Sa théorie originale met en avant la récurrence des mouvements de longue durée, le rôle des relations techniques et économiques entre capital matériel et travail salarié. Sont considérés des éléments statistiques caractérisant la composition organique des capitaux et la relation capital/produit, des éléments théoriques mettant en évidence la suraccumulation de longue période, puis la dévalorisation de capital de longue période avec la mise en place de nouvelles technologies et les cercles vicieux dans la longue phase de tendance aux difficultés.
- Il s’agit ensuite de la périodicité de long terme et des relations entre conditions technico- économiques de la croissance capitaliste et changements démographiques. Sont considérées les fluctuations de longue période de la fécondité et de la natalité. Cela concerne les tensions dans la dernière partie de la longue phase de tendance ascendante, l’accélération de l’élévation de la composition moyens matériels/salariés.
C’est l’hypothèse de la détente vers la fin de la longue phase de tendance aux difficultés, avec les conditions favorisant la reprise de longue période par l'application des transformations technologiques et par les transformations sociales structurelles.
C’est aussi la détente périodique en faveur de la remontée de la population active, de la baisse des salaires, du relèvement des profits. Ces conditions pourraient favoriser la reprise de longue période et l'utilisation massive des nouvelles technologies.
C’est enfin l’étude des mutations technologiques de période longue et l’originalité de la crise de structure actuelle. Cela concerne les conditions structurelles du déroulement des longues phases de difficultés et de leur issue jusqu’à la crise de structure actuelle.
La 3è partie de l’ouvrage porte sur les dévalorisations structurelles du capital, les transformations systémiques du capitalisme et la crise systémique mondiale actuelle.
Sont d’abord analysés l’ état stationnaire et les dévalorisations structurelles du capital, des classiques à Marx.
On aborde successivement le dualisme primitif des analyses chez Adam Smith, les développements classiques de tendance unilatérale chez David Ricardo, puis les autres développements chez Malthus et chez Sismondi. On étudie alors la tentative éclectique, à la fin des classiques, de John Stuart Mill puis les exportations de capitaux et les transformations du système chez un post-classique comme Paul Leroy-Beaulieu. Enfin, les indications sur les transformations de structure sociale de dévalorisation du capital, répondant aux difficultés profondes de la suraccumulation, chez Marx.
2. Viennent ensuite les Théories se réclamant du marxisme sur les transformations du système capitaliste.
Ce sont d’abord les Théories jusqu’à la première guerre mondiale : Hilferding, Rosa Luxemburg, Lénine.
- Le capital financier : transformations systémiques du capitalisme chez Hilferding. C’est son apport pour l'analyse des changements de structure se référant à la question de l'atténuation de la gravité, de l'ampleur et du caractère cumulatif des crises cycliques. C’est la question de « l’exportation de capital et la lutte pour le territoire économique ».
-Transformations du système capitaliste et du système mondial chez Rosa Luxemburg. Elle tente une explication économique de l’impérialisme. Le débouché est selon elle fourni par la militarisation et le développement des armements dans le système capitaliste.
-Les transformations du système capitaliste en impérialisme ou capitalisme de monopole, puis en capitalisme monopoliste d’Etat, chez Lénine.
Ce sont la concentration de la production et les monopoles. Les banques, leur nouveau rôle et le capital financier. L’exportation des capitaux et le partage du monde. La première guerre mondiale et le début de la transformation du capitalisme monopoliste en capitalisme monopoliste d’Etat.
Ce sont enfin les Théories après la 2è guerre mondiale : Draguilev, Varga, Baran et Sweezy, Boccara.
-Draguilev analyse la crise générale du capitalisme et sa deuxième phase.
-Varga se centre sur la phase ascendante et les mesures anticrise du capitalisme monopoliste d’Etat
- Baran et Sweezy élaborent une théorie sur la croissance après la deuxième guerre mondiale et le système du capitalisme d’après- guerre dans Le capitalisme monopoliste, un essai sur la société industrielle américaine.
- Boccara développe la théorie du capitalisme monopoliste d’Etat mais aussi celle de sa crise systémique, allongée et avec des progressions originales. Il fonde « la première école de la régulation » dite systémique.
Il s’agit ensuite des Théories sur la crise écologique radicale dans le système capitaliste, limites écologiques et climat.
C’est en premier lieu un retour sur la théorie systémique initiale sur les limites écologiques de la croissance mondiale et ses critiques. Puis en second lieu les théories sur les enjeux systémiques du changement climatique.
Ce sont encore les Théories sur la Révolution informationnelle et sur la progression massive des services
Théories sur la révolution technologique informationnelle et ses enjeux ambivalents entre exaspération du système capitaliste et sa crise systémique radicale. Monte ainsi le besoin d’un autre système.
Théories sur la radicalité de la progression massive des services et leurs enjeux systémiques. Les implications contradictoires pour le système économique et social et la civilisation.
Puis les Théories sur la progression des firmes multinationales. Cela vise aussi les Théories sur les défis de biens publics mondiaux ou de biens et services communs de l’humanité et la mise en cause du système. Puis les Théories sur la révolution monétaire et les défis de la progression dans le monde des pays émergents.
Cela concerne la nouveauté, la montée et la nature originale des pays émergents, leur portée internationale. Cela concerne encore les perspectives ambivalentes d’une Banque et d’un Fonds des « BRICS » pour une autre construction de la mondialisation.
En conclusion, on aboutit à un Bilan et aux apports des théories sur les crises systémiques pour avancer vers un autre système économique possible.
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