Economie et Politique - Revue marxiste d'économie

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Les raisons du NON. Les propositions pour une Europe de progrès social

 

Référendum 2005

Plaquette spéciale d'Economie et Politique

 

Économie et Politique a publié une brochure "Raisons du non. Propositions pour une Europe de progrès social"
Elle est composée de 6 parties:
-    Le NON et l'alternative au chômage, à la précarité, aux bas salaires: sécuriser et promouvoir l'emploi et la formation de chacun-e.
-    Le NON et l'alternative à la concurrence coupe gorge dite «libre et non faussée»: développer les Services Publics et les coopérations
-    Le NON et l'alternative à la domination des marchés financiers: un autre rôle de la BCE pour mettre les financements au service d'un progrès social et solidaire.
-    Le NON et l'alternative au fédéralisme bureaucratique et anti-démocratique: une démocratie participative et d'intervention du local au national et à l'Europe.
-    Le NON et l'alternative à un monde de guerre économique et d'insécurité, d'hégémonie des EU: un monde de paix et de co-développement de tous les peuples:
-     Le non ouvre la possibilité de renégocier un nouveau traité pour un modèle européen de progrès social et de coopération
"Le non victorieux, cela ne sera pas la fin de l'Europe, ni l'isolement de la France. Cela sera bien au contraire l'ouverture d'avancées pour une autre Europe et un apport créateur de la France à sa construction démocratique" (...) "En France [des] propositions pour un progrès social hardi et de civilisation de l'Union pourraient être l'objet d'une grande consultation nationale par exemple avec des Etats-généraux pour une nouvelle construction et une Union profondément démocratisée"
" [On prendrait] des initiatives pour de nouvelles consultations (...) dans tous les pays de l'Union à l'appui d'une nouvelle négociation enfin menée de façon démocratique"
Les perspectives de renégociation d'un autre traité peuvent grandement renforcer la progression du non. Si le non l'emporte, on pourrait exiger un autre référendum sur des axes et principes d'une autre Europe afin de renégocier et ce référendum deviendrait un des enjeux des présidentielles de 2007.
En déployant les perspectives de nos propositions d'une autre orientation très hardie, on peut rassembler des forces diverses et convergentes pour des mesures immédiatement réalisables suffisamment avancées et cohérentes qui pourraient être adoptées largement.

-    Non régression sociale des acquis nationaux et processus d'harmonisation vers le haut dans une nouvelle charte rendue obligatoire.

-     Interdiction de la concurrence destructrice par le moins disant social, salarial et fiscal.

-     Coopération pour l'expansion dans l’Union européenne des productions industrielles, des services, de la recherche, de la culture, des relations de co-développement avec tous les pays de la planète en s'appuyant sur les services publics.

-    Bon retour à l'emploi des chômeurs, sécurisation des parcours professionnels, objectifs annuels de création d'emplois, pour avancer vers la perspective d'une sécurité d'emploi ou de formation

-    Services publics aux personnes (école, santé, logement social, culture, recherche), plus de moyens, exclusion des concurrences et des privatisations, une coopération de tous les usagers et de tous les personnels.  

-    Banque centrale européenne contrôlée démocratiquement avec une mission primordiale « emploi », par des taux d'intérêt très abaissés des crédits favorisant l'emploi et la formation.

-    Soutien des dépenses publiques utiles par la BCE, à l'opposé du carcan du pacte de stabilité.

-    Construction d'une démocratie participative avec l'importance du niveau national et des concertation entre les parlements nationaux et le Parlement européen, des pouvoirs des travailleurs et des citoyens depuis les entreprises et services jusqu'aux niveaux national et européen.

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