Depuis quelques années les milieux dirigeants capitalistes semblent fortement s’inquiéter des méfaits de la circulation « sans loi » des capitaux dès lors que les mécanism es et les circuits financiers libérés de toutes entraves par leurs bons soins sont devenus, – mais pouvait-il en être autrement –, aussi les circuits de blanchiment de l’argent de la drogue. Un organisme international, le Gafi (groupe d’action financière sur le blanchiment des capitaux), a même été chargé de surveiller et de combattre cette face cach ée criminelle et criminogène de la planète financière. Le thème, propre à faire frémir les braves gens, a été relancé à l’occasi on des improvisations sur les finances et l’argent noir du terrorisme (1). Mais comme le signal e le Rapport parlementaire français sur les paradis fiscaux Européens, « Dix années après la création du GAFI en 1990 , une liste a été laborieusement établie sous l’influence de négociations diplomatiques évitant soigneusement la mise en cause des plus puissa ntes plac es financières comme la Suiss e ou la Grand e-Bretagne ».
Un article PDF, ci-joint, de Bernard Marguerite