Le projet d'ouverture de 25% du capital de la Snecma annoncé par le Premier ministre
aux Bourget a ouvert un large débat dans l'Humanité et dans notre revue (cf. le numéro
précédent). Nous le prolongeons en publiant quatre contributions qui montrent le
et sur les alternatives à discuter et à approfondir.
Outre que ces interventions rappellent le besoin de bilan des expériences d'ouverture
de capital d'entreprises publiques dans les dernières années pour en tirer tous les
enseignements, elles montrent également que les enjeux de coopérations très nouvelles
et de financements sont incontournables. Cependant s’agissant de la Snecma, en
l’état, aucun projet industriel, économique et social cohérent n’a été présenté pour
répondre à ces préoccupations.
Faute d'un projet qui permettrait aux salariés et aux populations concernés de maîtriser
les termes du débat, l'ouverture envisagée, ne lève pas les interrogations sur les
risques de démantèlement de l'entreprise ou sur une entrée massive de l'américain
General Electric dans son capital.
Compte tenu de ces éléments cela avait amené, alors, le PCF à la déclaration faite au
Bourget que nous reproduisons dans ce dossier. Elle constitue une étape dans sa
réflexion et son expression sur ce dossier.
Plus que jamais ce débat doit être amplifié, les salariés consultés, afin qu'ils puissent intervenir et agir en permanence en toute connaissance des termes du débat.
Des contributions, ci-jointes, de :
G. Cailloux p 44,
B. Devert p 45,
M. Dauba p 46,
Y. Dmicoili p 47-48
Par Cailloux Gisèle , Dimicoli Yves , Dauba Michel , Devert Bernard, le 31 juillet 2001