ar Fabien Maury
Le Sommet de Nice constitue un tournant à plusieurs titres. Marqué par une affirmation puissante du mouvement social européen, il est aussi révélateur d’une domination politique allemande renforcée. Il traduit également l’échec des méthodes de la France lié au manque d’ambitions alternatives sur les moyens. Il constitue enfin une fuite en avant dans les options fédéralistes et témoigne de l’ampleur des blocages qui, dans un contexte de ralentissement de la croissance, appellent des initiatives pour rompre les cercles vicieux des politiques économiques et structurelles à l’œuvre.