LE TEMPS DES CERISES
Le modèle allemand, voilà le salut. Une chronique quasi continue nous invite à nous plier à ses normes. Et si ce modèle là était une imposture ? L’Allemagne a atteint un tournant. Sa croissance économique, qui avait déjà fortement ralenti fin 2012, a stagné en 2013 (à 0,4 %). La crise démographique s’étend. Les factures d’électricité
explosent. Tous ces dossiers brûlants sont sur la table du cabinet de grande coalition (CDU/SPD) d'Angela Merkel qui prend les rênes du pays en 2014.
Mais le contrat de gouvernement passé pour le temps de la nouvelle législature entre chrétiens et sociaux démocrates s'inscrit, pour l'essentiel, dans la continuité avec les politiques pratiquées jusque-là par Berlin. Et
cela bien que tous les signaux soient déjà passés au rouge.
Le livre montre combien les démontages sociaux et les contre-réformes engagées depuis vingt ans torpillent en fait les acquis d’une Allemagne dont les performances industrielles étaient pourtant associées à l'État providence « le plus protecteur », aux revenus salariaux les plus élevés d’Europe occidentale.
Bruno Odent est journaliste, chef du service Monde de l’Humanité. Germaniste, il est un spécialiste de l’économie et de la société allemande qu’il suit depuis plus de vingt ans pour son journal.
« Un travail pédagogique utile au combat pour la refondation de l'Europe », Jean-Paul Pierot, l'Humanité.
« Une analyse “rigoureuse” », Dominique Vidal, Le Monde diplomatique.
« Fort intéressant », Christian Chavagneux, Alternatives Économiques.
« Une charge argumentée et vivifiante », Dominique de Laage, Sud Ouest.
« À lire », Denis Sieffert, Politis.
Coup de coeur de l’émission « On n’arrête pas l'éco » (France Inter).
En couverture : la chancelière allemande Angela Merkel et son prédecesseur Gerhard
Schröder en 2011 © AFP Photo, John MacDougall
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