Economie et Politique - Revue marxiste d'économie

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Séminaires de la Fondation Gabriel Péri sur les théories des crises capitalistes

SéMINAIRE DE LA FONDATION GABRIEL PéRI, 2013-2014

LES enjeuX IDéOLOGIQUES ET SCIENTFIQUES DES DIVERSES THéORIES

SUR LES CRISES CAPITALISTES

Lieu du séminaire : Hôtel Mercure. Paris Porte de Pantin

22 avenue Jean Lolive, 93, Pantin

Métro Hoche ligne 5

 

Première séance du séminaire samedi 7 décembre de 14h30 à 17h

Ce séminaire portera sur les théories sur les bases des crises pendant trois siècles, dans toutes les écoles de pensée économique, d’après l’ouvrage de Paul Boccara, Théories sur les crises, la suraccumulation et la dévalorisation du capital, Delga, septembre 2013.

Ce séminaire s’adresse aux citoyens, aux militants politiques et syndicaux, aux étudiants, aux enseignants et chercheurs universitaires, en économie et en sciences sociales. Il s’agit d’aider à dépasser la barrière idéologique et théorique dans les médias et dans l’université, de la minimisation et de la résignation aux crises économiques capitalistes, pour l’explication de leur caractère nécessaire et plus ou moins catastrophique, leur critique, la possibilité d’actions contre leurs méfaits sociaux.

En même temps il s’agit de contribuer à la culture économique critique dans le grand public et chez les spécialistes sur une question de société cruciale, surtout après la gravité des crises mondialisées depuis 2008, et favoriser des actions immédiates ou en perspective, face notamment au risque de nouveaux effondrements.

Répondre aux défis d’une analyse théorique et idéologique objective.

Contre les illusions sur les crises, l’objectif serait de contribuer à la diffusion des critiques, des idées économiques hétérodoxes, particulièrement des keynésiens de gauche et des marxistes.

Déjà l’analyse de Marx s’appuyait sur les théories économiques existantes de son temps, de l’école dite classique. Il s’agirait de s’appuyer non seulement sur les classiques mais sur toutes les écoles ultérieures jusqu’à nos jours, précisément sur les bases des crises, néoclassiques, marxistes, keynésiennes, etc.

Et cela pour une analyse objective plurielle des crises dans le système, aussi bien contre l’apologie réactionnaire, que contre le sectarisme de dénonciation réductrice, et contre la résignation du social-libéralisme, jusqu’à l’idée d’une alternative radicale devenue possible.

L’enjeu des crises capitalistes permet d’aller au-delà des analyses traditionnelles se réclamant de Marx et au cœur des défis de critique et de dépassement du système. De l’analyse de l’exploitation et des rapports fondamentaux salaires/ profits/ accumulation des capitaux, du Livre I du Capital, on passe aux analyses du Livre III sur la suraccumulation et la dévalorisation du capital. Elles concernent les pressions pour maintenir les rapports fondamentaux et aussi les bases des crises nécessaires, plus ou moins catastrophiques.

Dans toutes les écoles théoriques, cela se rapporte au cœur de l’analyse du système capitaliste : l’incitation à son type de croissance fondé sur l’accumulation du capital et sa réponse aux difficultés, en liaison avec les technologies de la révolution industrielle et le taux de profit. D’où les illusions sur son adaptation et le caractère indépassable du système mais aussi les leçons pour son dépassement, avec une autre régulation économique, s’appuyant sur le passage de la révolution industrielle à la révolution informationnelle, éradiquant les crises catastrophiques.

D’où l’apport aux luttes immédiates, comme celles contre l’austérité et aussi pour une alternative radicale.  Cette dernière pourrait aller au- delà des propositions existantes sur la maîtrise et le dépassement des marchés. Elle se rapporterait à une autre incitation concernant les recherches et la formation et aux corrections non catastrophiques de leurs excès.

 

Le séminaire comportera 3 séances, d’environ deux heures trente, de 14h30 à 17h :

– Samedi 7 décembre 2013

– Samedi 8 février 2014

– Samedi 5 avril 2014.

La première séance portera sur l’introduction à la thématique d’ensemble et sur les analyses unilatérales de la suraccumulation, de la sous-consommation et de la surconsommation.

La deuxième portera sur les tentatives de dépassement des analyses unilatérales.

La troisième portera sur la dévalorisation de capital, la négation illusoire des crises, les leçons pour une autre régulation sans crises catastrophiques.

Outre une distribution d’extraits de l’ouvrage sur la séance, il y aurait une introduction de trois quarts d’heure de Paul Boccara, autour de l’apport de son ouvrage, suivie des interventions de discutants sollicités, puis des questions-réponses avec le public.

 

Premiers intervenants et discutants:

Catherine Mills, Maître de conférences honoraire, Sciences économiques, Université de Paris 1, animatrice du séminaire, discutante 1re séance.

Rémy Herrera, chargé de recherche au CNRS, Centre d’économie de la Sorbonne, Université de Paris 1, discutant 2e séance.

Nasser Mansouri Guilani, économiste, syndicaliste, membre du Conseil économique, social et environnemental, discutant 2e séance.

Gilles Rasselet, professeur des universités. Sciences économiques, Université de Reims Champagne-Ardenne, discutant 3e séance.

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