Economie et Politique - Revue marxiste d'économie

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Tract : Garantir à chacun le droit au logement

le 13 octobre 2008

La crise financière, née de la politique du “tous propriétaires” aux USA, précipite le monde dans la récession et le chômage. Les salariés, les investissements publics et les budgets sociaux sont menacés. Face à la crise du logement en France, l'État-UMP n'a qu'une réponse : la même “obligation” de devenir propriétaire, la casse du logement social au profit du marché et l'expulsion de ceux qui ne peuvent plus payer.

Pourquoi en est-on arrivé là ?

L'INADÉQUATION DE L'OFFRE DE LOGEMENTS

Depuis 2006, 440 000 logements mis en chantier, mais seulement 55 000 vraiment sociaux.

LA RÉDUCTION DES LOGEMENTS SOCIAUX

Il disparaît plus de logements à bas loyer dans le privé que ne se créent de logements sociaux. De plus, l'État encourage la vente des HLM.

UNE PRODUCTION DE HLM INSUFFISANTE

Il a manqué 800 000 constructions de HLM depuis 15 ans. Les aides à la pierre (subvention à la construction) ont quasiment disparu. Les organismes HLM ont moins d'avantages fiscaux que les bailleurs privés.

L'ÉTAT AIDE LA SPÉCULATION

Chaque investissement locatif privé De Robien bénéficie d'autant d'aide que les HLM ! Ainsi, 80 000 logements spéculatifs par an sont financés, soit presque le double que de HLM construits.

DES AIDES À LA PERSONNE EN RECUL

Elles servent essentiellement à accompagner la hausse des loyers : ces aides finissent dans le portefeuille des propriétaires et représentent les 2/3 du budget logement de l'État. Elles ne jouent plus leur rôle social.

LA SPÉCULATION SUR LE FONCIER

La rareté du foncier, dans le cadre du marché, conduit à l'explosion de son prix : il représente aujourd'hui 40% du prix d'un logement.