Si l’accroissement de la part des 60 ans et plus dans la population totale est une réalité, il faut sortir du fatalisme des projections démographiques.
Selon le COR, elle devrait passer de 20 % à 32 % en 2050 (+ 50 %) et on passerait à 1,2 cotisant en 2050 par retraité, pour 1,8 en 2005
Mais contrairement aux hypothèses démographiques catastrophistes antérieures, on assiste à une remontée de l’indice de fécondité : de 1,65, en 1974 à 2,09 enfants par femme d’âge fécond en 2010 soit pratiquement le taux de renouvellement des générations : 2,1). Ainsi le déclin annoncé de la population active a été retardé. De même, on peut estimer l’augmentation du besoin de financement lié à la démographie à 150 % de 1949 à 2009. Mais les richesses produites ont, sur cette période, cru de 645 % en volume, soit une croissance de 400 % par personne d’âge actif.
Une politique familiale moderne pourrait contribuer à créer la force de travail et donc les cotisants de demain, permettant de garantir le financement des retraites. Ceci impliquerait aussi de relever le nombre d’actifs cotisants en faisant reculer les exclusions sociales et en relevant le taux d’emploi des femmes, ce qui nécessiterait un service public de la petite enfance pour assurer les formules de garde des enfants. Sans oublier un possible recours à l’immigration, mais dans de toutes autres conditions.
Répondre aux besoins liés à la démographie : L’accroissement de l’espérance de vie est un fait positif. Politique familiale moderne, formation, salaires et emploi sont au cœur du financement des retraites.
Il y a actuellement 0 réactions
Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires.