Economie et Politique - Revue marxiste d'économie

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Où en est-on dans la crise des dettes publiques et de l’euro ?

L’Europe s’affirme toujours plus comme « l’homme malade » de la planète, ainsi que le montre la chronologie de la crise des dettes publiques et de l’euro, tandis que les tentatives de réponse capitaliste exaspèrent les antagonismes et, en même temps, frayent le chemin de solutions transformatrices dont pourraient s’emparer les luttes.

Avec l’éclatement de la crise de la dette publique grecque en novembre 2009, tout s’est  passé comme si, en quelques jours, on était revenu aux conditions de taux d’intérêt  prévalant avant le lancement de l’euro.

Quatre mois plus tard, la Grèce est techniquement en situation de faillite. Mais cela ne provoque aucune initiative nouvelle de la part des dirigeants européens. La BCE est alors amenée, en violation de ses principes de fonctionnement, à décider d’accepter, comme garantie, des titres de dette publique grecque pourtant très dégradée par les agences de notation financière.

La situation continue à se détériorer à un point tel que certains gouvernements demandent à ce que l’on vienne en aide à la Grèce. Ils se heurtent au refus déterminé de l’Allemagne, laquelle se prévaut de la clause de « no bail-out » du traité de Maastricht (article 125) qui interdit toute solidarité d’état de la zone euro envers un autre état de la zone en difficulté.

Pourtant, le 15 mars 2010, l’Eurogroupe, qui réunit de façon informelle, tous les mois, les ministres des Finances des états membres de la zone euro, déclare, par la voix de son président, J.C. Juncker, avoir décidé le principe d’une aide à la Grèce dont on dit qu’elle se monterait à 6 milliards d’euros, mais rien n’est officiellement proclamé.

Le gouvernement grec stigmatise alors l’attentisme des dirigeants européens et déclare même avoir fait appel au FMI.

La crise continue de s’envenimer jusqu’à ce que la situation devienne si insoutenable que, dans l’urgence, le 5 mai, les dirigeants européens décident une aide de 110 milliards d’euros assortie de taux d’intérêt très élevés et grâce à une contribution individuelle de chaque état européen.

Jamais sans le FMI

Un triple message est ainsi délivré aux marchés (1) :

• l’aide n’a rien d’automatique ;

• elle doit se faire sur la base d’apports nationaux,  à des conditions pénalisantes et sous la supervision du FMI ;

• elle doit être mise en œuvre dans le cadre d’un accord  FMI-BCE-Union européenne.

Cependant, cette décision n’arrive  pas à calmer les marchés déchaînés sur lesquels on remarque un hyperactivisme de grands fonds spéculatifs américains.

Les 8 et 9 mai, face au risque majeur de contamination, une réunion des chefs d’état et de gouvernement européens est convoquée en catastrophe à Bruxelles pour tenter de sauver l’euro attaqué de toutes parts.

Face à l’intransigeance  de la position allemande, Sarkozy menace de quitter la réunion si on ne trouve pas une solution.

C’est là qu’est finalement décidé un plan de 750 milliards d’euros, bouclé avec l’aide du FMI, totalement assis sur les marchés financiers et provisoire, prenant fin en 2013. Ce plan décide, notamment, de la création du Fonds de stabilisation financière de l’euro (FSFE), doté d’un potentiel d’emprunts garantis par les états de 440 milliards d’euros,  qui vise essentiellement  à garantir les intérêts financiers des créanciers, banques allemandes et françaises en tête.

Dans le même temps, en violation de ses propres règles, la BCE décide de faire un sérieux pas en avant sur la voie de la monétisation d’une partie de la dette publique des pays en difficulté.

Furent ainsi mises en cause deux conditions fondamentales qui avaient été requises par l’Allemagne pour accepter d’adhérer à l’euro.

Simultanément, le 9 mai, un accord de swap (2) entre la BCE et la Fed est décidé qui permet de défendre l’euro attaqué, accord de swap qui a été prolongé le 21 décembre dernier jusqu’au 1er août 2011.

Il est essentiel de noter ici que cet épisode si décisif des 8 et 9 mai derniers s’est produit peu après qu’Obama, lui-même, soit entré dans le jeu, en déclarant que le problème grec et la défiance grandissante des marchés envers les dettes d’états membres de l’euro représentent « une menace sérieuse » pour les états-Unis. Il a réclamé des actes « énergiques » de la part de l’Union européenne.

Et cela, précisément, fut fait dans le cadre d’un montage ayant impliqué aussi le FMI et la Fed, c’est-à-dire les principales institutions du système du dollar.

En réalité, la crise était telle qu’elle risquait de porter atteinte à la stabilité du dollar lui-même. Cela permet, au passage, de rappeler que la création du système monétaire européen, après une très grave crise du dollar, de mars 1977 à mars 1978, a été conçue pour servir de béquille au dollar, lequel n’a cessé de devenir de plus en plus chancelant depuis,  cycle conjoncturel après cycle conjoncturel.

D’ailleurs, l’intervention américaine au cours de la crise irlandaise confirme cette réalité.

À l’issue des 8 et 9 mai, les marchés financiers commencent d’abord  par se montrer satisfaits, puis ils retombent rapidement.

Solidarité à l’allemande

C’est alors que les dirigeants allemands demandent avec force de prévoir des conditions très strictes pour les états qui bénéficieraient d’aide du FSFE. Ils exigent, pour cela, une réforme du pacte de stabilité prévoyant des sanctions automatiques, la suspension des transferts financiers communautaires et la privation du droit de vote des pays ne respectant  pas la règle commune.

Tout ceci dessine une conception particulièrement restrictive de la solidarité intra-européenne :

• elle doit être individualisée et chaque état doit s’engager ;

• elle est déléguée à un Fonds qui emprunte ses ressources sur les marchés financiers où il doit disposer en toutes circonstances de la note AAA, ce qui conditionne les prêts à de strictes critères de rentabilité et permet de répercuter totalement la contrainte des marchés ;

• elle doit impliquer le FMI, ce qui, pendant le temps de sa mise en œuvre, interdit tout débat entre les états en difficulté et l’Union européenne ;

• elle doit être provisoire.

L’Allemagne n’obtiendra  pas la réforme demandée du pacte de stabilité. Mais la spéculation continuant de faire rage, un certain nombre d’éléments clés commencent à s’imposer pour une tentative de règlement de la crise qui ne viserait aucune réorientation profonde du système de l’euro :

1 Sans une recapitalisation massive des banques espagnoles et irlandaises, la crise risque de s’éterniser

2 La prise en charge des dettes publiques des « pays périphériques » par la BCE augmente  ses besoins en fonds propres. Elle doit donc se recapitaliser. Ce fut fait, d’ailleurs, ultérieurement à hauteur de 5 milliards d’euros (3), la première  des trois levées de fonds auprès des 16, puis, à partir du 1/01/2011, des 17 (avec l’entrée  de l’Estonie  dans l’euro)  banques centrales nationales ayant eu lieu le 29 décembre 2010

3 Si un sauvetage de l’Espagne est rendu nécessaire, alors le FSFE ne dispose pas d’assez de ressources potentielles ;

4 Enfin, il y a une limite aux sacrifices sociaux et salariaux exigés dans les pays aidés, comme en atteste, d’ailleurs, le développement des luttes en Grèceet en Irlande.C’est dans ce contexte qu’à Deauville le 17 octobre, Merkel et Sarkozy, se déclarent d’accord sur les conditions de la pérennisation du mécanisme de soutien décidé le 8 mai.

Conformément au souhait des Allemands, il est proposé qu’à l’occasion des futurs plans de sauvetage, les créanciers privés soient mis à contribution et que cela soit préparé par l’introduction d’une clause d’action collective (4) dans les dettes émises à partir de 2013.

Cela a eu pour effet immédiat de relancer de plus belle la spéculation sur la dette publique des pays dits « périphériques » (par  rapport au « noyau dur » allemand de la zone euro), conduisant à l’effondrement de l’Irlande et à un « plan de sauvetage » de 80 milliards d’euros dont la crédibilité a été immédiatement mise en cause par les marchés.

C’est  dans le cadre de cette crise irlandaise  que les états-Unis,  à nouveau, interviennent. Un responsable américain déclare à Reuters le 1er décembre qu’ils seraient prêts à soutenir l’augmentation des dotations du FESF en augmentant leur participation au financement du FMI.

Cette information n’a pas été confirmée par le Trésor, mais Washington a déclaré suivre de près l’évolution de la situation avec l’envoi en Europe du sous-secrétaireaux affaires internationales.

La fausse bonne idée des « euro-obligations »

Le 1er décembre, le comité exécutif de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) propose « une nouvelle initiative européenne  pour la dette et les investissements  » préconisant le transfert d’une  majeure partie de la dette nationale de chaque état membre à la BCE et des émissions nettes d’obligations européennes pour financer un « plan européen pour la relance économique » fondé sur les investissements.

La dette nationale des états membres de la zone euro serait ainsi transférée par tranches vers des euro-obligations détenues par la BCE, « semblables à des bons du trésor américain ».

Il s’agit précise le comité exécutif de la CES de « stabiliser la zone euro et rendre attrayant l’achat d’euro-obligations par les banques centrales des économies excédentaires et des fonds souverains  d’investissement,  faire de l’euro une monnaie de réserve et contribuer à un système de réserves mondiales  plus diversifiées, ce qui est un des buts principaux  des économies émergentes ».

Il s’agit, simultanément, de « soutenir la relance fondée sur les investissements  alimentés  par la BEI et les institutions nationales de crédit […] Tandis que la BEI ne ferait que cofinancer les investissements, la BCE devrait rétrocéder les investissements en euro-obligations des fonds souverains d’investissement et des banques  centrales des économies excédentaires à des institutions  nationales de crédit (comme la Caisse des dépôts  et consignations en France) pour permettre un apport financier équivalent pour le plan de relance».

Cette proposition qui ne vise pas à une réorientation majeure de la politique monétaire de la BCE, du crédit et qui ne remet pas en cause le pacte de stabilité, reviendrait en quelque sorte à aligner encore plus toute

L’Union  européenne derrière les marchés  financiers, pour mieux rivaliser avec les États-Unis et le dollar dans l’attraction des capitaux financiers des pays émergents. Mais, avec le souci annoncé d’une relance réelle au lieu de la seule stabilisation financière. Elle reprend une proposition qu’avait faite, en décembre 1993, J. Delors dans son Livre blanc sur « la croissance, la compétitivité et l’emploi ».

Au lieu de favoriser un essor concerté des services publics en Europe, ces obligations  que rachèteraient les grands fonds spéculatifs, sociétés d’assurances et autres investisseurs institutionnels,  les encourageraient à développer, sur chaque état, le chantage au financement des dettes publiques. Cela renforcerait les possibilités de pressions spéculatives sur les gouvernements.

Cette proposition sociale-démocrate a été suivie d’une version sociale-libérale, le 6 décembre dans le Financial Times, énoncée par Junker, président de l’Eurogroupe, et Tremonti, ministre italien des Finances. Ils préconisent :

1. les états lourdement endettés continueront à se financer en majorité avec des obligations nationales dont le taux d’intérêt restera dès lors plus élevé ;

2. ce mécanisme inciterait les états membres les plus endettés à tout faire pour réduire leur endettement afin de pouvoir soumettre l’ensemble de leur dette au régime le plus favorable des obligations ;

3. ces euro-obligations seraient utilisées pour contrecarrer les « mouvements  irrationnels  des  marchés financiers » ;

4. surtout, elles permettraient de « drainer du capital non européen en Europe ». Il est « quand même incroyable de voir aujourd’hui  le capital européen immigrer vers les États-Unis, dont les fondamentaux sont pourtant pires que les nôtres,  parce qu’il  existe un grand marché américain des obligations hautement liquides » soulignent les auteurs de l’article.

Cette proposition a reçu le soutien public de W. Schaüble, le ministre allemand des Finances, à la condition que les états membres transfèrent plus de compétences à l’Union  européenne, notamment en matière de surveillance budgétaire.
Le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, Ohli Rehn, a approuvé aussi cette idée.

Très vite A. Merkel s’est différenciée : « avec ces euro-obligations, a-t-elle déclaré dans Bild, les faiblesses de l’Europe ne disparaîtraient pas, mais se propageraient au contraire à tout le monde. Et plus aucune  pression ne s’exercerait sur les Etats endettés pour qu’ils remettent  leurs budgets en ordre ».

W. Schaüble est revenu alors sur sa première déclaration. C’est  que l’Allemagne  dispose aujourd’hui du taux d’intérêt le plus bas. Or les euro-obligations  intégreraient  le risque des dettes publiques des états périphériques. Elles seraient forcément émises alors avec un taux d’intérêt plus élevé.

Une stricte conditionnalité des aides

Les 16 et 17 décembre 2010, le Conseil européen a adopté un projet tendant à la révision de l’article 136 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il consiste à y ajouter un paragraphe prévoyant que les états membres dont la monnaie est l’euro peuvent instituer un mécanisme européen de stabilité (MES) qui sera activé « si cela est indispensable  pour  préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble ». L’octroi, au titre de ce mécanisme, de toute assistance financière nécessaire, sera subordonné à une stricte conditionnalité :

 les règles de ce MES. seront adaptées afin de permettre une participation au cas par cas des créanciers du secteur privé ;

 tout prêt du MES., bénéficiera du statut de créance privilégiée dont le rang ne sera inférieur qu’à celui des prêts du FMI ;

 l’aide sera fondée sur un programme rigoureux d’ajustement économique et budgétaire et sur une analyse approfondie du « niveau d’endettement supportable » réalisée par la Commission européenne et le FMI, en liaison avec la BCE ;

 c’est à l’unanimité que devra être adoptée par les ministres de l’Eurogroupe toute décision d’octroi ;

 si le pays est considéré  comme insolvable (cas considéré comme peu probable) : l’état concerné devra négocier un plan de restructuration globale avec ses créanciers privés afin de revenir à un niveau d’endettement « supportable » ;

 Des clauses d’actions  collectives (CAC) normalisées et identiques seront incluses dans les conditions dont seront assorties toutes les nouvelles obligations d’état qui seront émises dans la zone euro à partir de juin 2013 ;

 Toute participation du secteur privé sur la base de ces conditions ne sera effective qu’après la mi-2013.

Pour terminer, les chefs d’état ou de gouvernement, après avoir confirmé solennellement leur attachement à l’euro comme « un élément  essentiel de l’intégration européenne », ont appelé de leurs vœux une action déterminée pour :

 Mettre en œuvre pleinement les programmes  existants ;

 Ne pas relâcher la responsabilité budgétaire ;

 Accélérer les réformes structurelles ;

 Renforcer le pacte de stabilité et mettre en œuvre un nouveau cadre de surveillance macro-économique à partir de l’été 2011 ;

 Garantir la mise à disposition d’un soutien financier dans le cadre du FESF., dans l’attente de l’entrée en vigueur du mécanisme permanent ;

 Renforcer davantage le système financier ;

 Exprimer un soutien « sans réserve » à l’action de la BCE pour garantir « en toute indépendance » la stabilité des prix, « ancrer fermement les anticipations d’inflation et contribuer  ainsi  à la stabilité  financière de la zone euro ».

Les modifications  qui seront introduites dans le traité de Lisbonne ont été présentées par les dirigeants européens comme « mineures ». Elles ne nécessiteront pas une révision en bonne et due forme du Traité, mais une procédure simplifiée.

Pourtant, les phrases ajoutées à l’article 136 du traité de Lisbonne tendent à bousculer  les principes  de l’article 125 du même Traité qui interdit tout soutien financier des institutions européennes et des états membres à un pays de la zone euro en difficulté (clause de « no bail-out »).

Pour autant, l’article 125 est maintenu, en contradiction donc avec le nouvel article 136.

On note, enfin, que l’idée  d’une  mutualisation des dettes publiques a été clairement repoussée.

Il faut signaler les nuances émises par Sarkozy à ce sujet lors d’une conférence de presse commune  avec Merkel, à Fribourg le 10 décembre 2010, au cours de laquelle la chancelière allemande a insisté sur l’importance de l’euro pour l’Allemagne (« Si l’euro échoue, c’est l’Europe qui échoue » !) Et la nécessité, pour en garantir la pérennité, de très grands efforts de compétitivité, insistant non seulement sur la politique budgétaire, mais aussi sur le droit du travail et la fiscalité. « Il faut une cohérence de la zone euro » a martelé la chancelière allemande.

Lors de cette conférence, Sarkozy a cherché à coller le plus possible à Merkel, se différenciant un peu sur les « euro-obligations » : « S’agissant  des euro-bonds » […] s’il s’agit de faire monter la dette au niveau de l’Europe, cela aurait un effet déresponsabilisant pour chaque État. Or on veut exactement le contraire […] si un jour il y a davantage d’intégration, une politique économique beaucoup plus harmonieuse,  est-ce que l’on peut en reparler ? Peut-être. » On sait combien, depuis, Sarkozy cherche à relancer le débat fiscal en France avec, en vue, le rapprochement du modèle allemand de compétitivité, fortement encensé par le Medef (5). 

(1) E. Cohen: « Le devenir de l’Europe, entre crise de gouvernance et crise de système », Le Matin, 9 décembre 2010.

(2) Le swap de devises consiste à contracter simultanément un prêt et un emprunt portant sur deux devises différentes et sur des taux fixes ou variables.

(3)  Au 29 décembre 2010, la BCE avait déboursé 73,5 milliards d’euros pour acquérir des titres d’état, tandis que lors de la dernière opération de refinancement à une semaine, les banques européennes ont demandé plus de 227 milliards d’euros de liquidités. ces sommes sont colossales par rapport au capital de la BCE, qui s’élevait  avant  la recapitalisation à 5,76  milliards d’euros.  Sur  les 5 milliards d’augmentation de capital prévu, 3,48 milliards d’euros proviendront donc des trois levées réalisées auprès des banques centrales nationales de l’euro système. Leurs participations sont «calculées  sur la  base d’une  clé  reflétant  la  part  des différents pays  dans la population totale  et le PIB de l’Union européenne, à proportion égale» et représentent 69,79% du capital de la BCE. Les banques centrales des pays membres de l’Union européenne n’ayant pas encore adopté la monnaie unique participeront également,  à l’image de la Banque d’Angleterre.  En tant que membre du Système européen de banques centrales (SEBC), elles apportent en effet 30,21%  du capital  de la BCE et devront  à ce titre créditer 1,51 milliard d’euros sur le bilan de l’institution.

(4) Les clauses d’action collective (CAC) permettent à une majorité qualifiée  de détenteurs d’une obligation  de convenir  d’une restructuration qui engagerait tous les détenteurs d’obligations de la même émission.

(5) Jean Bédié, président de la commission Europe du MEDEF a déclaré notamment dans Le Figaro du 24 décembre 2010: « L’euro [...] est un outil pour la compétitivité, [...]. L’euro est un atout pour les entreprises allemandes [...] Il faut une bonne gouvernance économique de l’Europe. Une bonne gouvernance économique exige également un leadership politique [...] l’Allemagne a créé les conditions d’une meilleure compétitivité [...] ses coûts de main-d’œuvre sont compétitifs  [...] il faut se comparer à l’Allemagne, il est utile de trouver un accord politique avec elle. »

 

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