Economie et Politique - Revue marxiste d'économie

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33 candidats pour le changement

le 06 février 2008

Vendredi 25 janvier, jour de la présentation de la liste « Romilly, une ville pour tous », plus de 250 personnes enthousiastes étaient présentes pour découvrir les nouveaux visages du futur Conseil municipal.

Un film, très applaudi, réalisé par Jany Rousseau, sur la situation locale et les différentes initiatives organisées pour construire le projet de changement attendu par la population, a été présenté aux participants Après les quelques mots de Thierry BAYON, responsable du Comité de soutien qui rassemble à ce jour plus de 200 personnes, il revenait à Jean Lefèvre de faire la présentation de chacune et chacun des candidats. Avec beaucoup de gentillesse et l'humour qu'on lui connaît, ce fut l'un des moments délicieux de cette soirée. Mireille BROUILLE, qui représentait la fédération de l'Aube du Parti socialiste, apporta son soutien à la liste conduite par Joë Triché. Elle était aussi porteuse d'un message des conseillers régionaux socialistes de l'Aube. Ensuite prirent la parole, Claude Maitrot, Fethi Cheikh, Chantal Dujancourt, Hélène Turquin et Michel Conrad, principal-adjoint du collège Langevin et futur 1er maire-adjoint. Il revenait à Joë Triché, chef de file de la gauche rassemblée ouverte aux personnalités locales, d'exposer les grandes lignes du projet de renouveau pour Romilly et qu'elle entend porter jusqu'à la victoire et mettre en oeuvre avec les romillons après le 16 mars. Joë Triché devait notamment déclarer : "L'emploi sera donc notre priorité. Nous allons nous battre pour obtenir la venue d'activités nouvelles créatrices d'emplois dans notre ville. Les entreprises qui quittent l'Ile-de-France pour s'implanter en province doivent s'arrêter à Romilly. Notre ville a des atouts pour les accueillir, une certain,e qualité de vie, des services à la population, une vie associative encore riche, des équipements scolaires (lycée, collèges et groupes scolaires primaires dans tous les quartiers), un conservatoire de musique que l'on doit à Maurice Camuset et ses équipes qui ont fait de notre ville la ville la plus dynamique de Champagne-Ardenne en 1985. Et puis, au niveau de l'emploi, compte-tenu des coups extrêmement durs qu'ont subi Romilly et les salariés, notre ville ne pourra pas s'en sortir seule. Elle doit travailler avec d'autres, elle doit construire des partenariats afin de mobiliser des moyens exceptionnels pour un secteur particulièrement touché ces dernières années. C'est pourquoi nous travaillerons à de réels partenariats avec l'Etat, le Conseil régional, le Conseil général, la Communauté de communes, le Chambre de commerce et d'industrie, la Chambre des métiers... Nous nous sommes fixés dans ce domaine 4 priorités : la zone Jacquard doit être aménagée pour accueillir des activités nouvelles, Olympia, rue du Colonel-Fabien : des promesses ont été faites dans le cadre du rachat des locaux par la ville ; nous nous battrons pour qu'elles soient tenues. Cycleurope, que le Conseil général vient d'acquérir, doit devenir un site où se développe à nouveau l'emploi. En tant que Conseiller général, j'y veillerai et d'ailleurs le président de l'assemblée départementale m'a répondu que son objectif était de faire venir des activités nouvelles sur ce site. Il sait qu'il pourra compter sur nous pour le lui rappeler. La 4ème priorité sera l'aménagement du second secteur de l'aérodrome, consacré à l'accueil d'activités industrielles et artisanales. Sur l'ensemble de ces points, nous nous en sommes déjà entretenus avec le président du Conseil régional qui participait, avec les conseillers généraux de gaucge de notre département, à une réunion à Romilly en novembre dernier. Comme vous pouvez le constater, nous avons des idées, nous avons beaucoup de volonté et on peut même dire que nous sommes déjà au boulot ! Parmi les autres préoccupations, il y a l'état des rues et des trottoirs, l'embellissement de la ville. Pour cela, nous mettrons en place un programme pluriannuel pour combler les retards pris avec des moyens financiers conséquents. Au niveau de l'urbanisme et du logement, il est nécessaire d'agir contre la spéculation foncière. Pour cela, il nous faut retrouver une maîtrise publique au lieu de livrer notre ville aux promoteurs privés. Dans cet esprit, la création d'un vrai service du logement, la mise en place d'un programme local de l'habitat, permettront de connaître réellement les besoins pour proposer une offre de logement qui corresponde le mieux aux attentes. Il est aussi nécessaire de développer la réalisation de lotissements communaux pour favoriser l'accession à la propriété sans avoir à passer par des promoteurs privés pour acquérir son terrain. Au niveau de la solidarité, nous travaillerons à une modification du quotient familial car nous avons constaté qu'aujourd'hui un salarié au SMIC où gagnant un peu plus se retrouvait dans la même tranche de barême que les familles aux revenus élevés. Le salarié au SMIC paie donc autant que les familles à revenus élevés pour les services en direction de l'enfance. Avec la mise en place des comités de quartiers, il faudra travailler à la redynamisation des espaces Croizat, Péri et Monmousseau afin d'en faire de véritables espaces de vie qui favorise les relations intergénérationnelles. Pour les équipements, 2 priorités : le centre culturel et le nouveau stade des Hauts-Buissons dont le financement devra être réalisé par la commune, le Conseil régional, le Conseil général et l'Etat, car cet équipement sportif permettra à chacune des collectivités concernées par son financement de trouver des réponses à ses propres besoins. Concernant la vie associative, culturelle et sportive, quelques principes guideront notre action : indépendance, équité et partenariats sur des actions décidées en commun. Avec les dirigeants de la vie associative, avec les pratiquants à leurs activités, nous travaillerons, dans le cadre de “forums” que nous organiserons, à lui donner un nouvel élan. Parce qu'elle contribue à la renommée de notre ville, parce que sans elle et ses bénévoles, des centaines de jeunes seraient en errance dans la ville, la vie associative mérite la reconnaissance qu'il se doit. Au niveau de l'environnement, nous voulons faire de Romilly une référence dans le département. L'amélioration de la qualité de l'air, la lutte contre le bruit supposent, à notre niveau, de concrétiser la réalisation de certains dossiers comme les déviations des RD 440 et RD 619 ainsi que l'électrification de la ligne Paris-Bâle. Les énergies renouvelables sont à développer pour le fonctionnement des équipements communaux comme doivent être mises en oeuvre les norme HQE (haute qualité environnementale) pour les nouveaux équipements municipaux. Les points de verdure et la plantation d'arbres sont aussi demandés. Pour la jeunesse, l'ambition est la réussite sociale - quoi de plus normal à 20 ans ? -. Avoir un emploi, une bonne formation, un bon salaire, un logement confortable, pouvoir pratiquer le sport de son choix, participer à des activité culturelles... c'est cela que les jeunes mettent derrière la réussite sociale. Pour y travailler avec eux, nous allons créer un Conseil local de la jeunesse, nous agirons pour obtenir de nouvelles filières de formations au LEP Diderot, nous organiserons une manifestation annuelle que nous baptiserons “Pleins feux sur la Jeunesse” dont l'objectif sera de mettre en valeur les réalisations et les initiatives des jeunes dans la ville, afin d'encourager l'initiative personnelle et collective ainsi que leur créativité. Nous leur proposerons de participer au programme “Jeunesse pour l'Europe”. La morosité du centre-ville est aussi souvent revenue dans les discussions avec les habitants. Là aussi, si tout ne peut pas dépendre de la commune, il est tout de même possible de réagir. Im est nécessaire de rétablir un climat de confiance entre le conseil municipal et les commerçants permettant d'aboutir à de nouveaux partenariats pour faire revivre notre centre-ville. Romilly rayonne sur un potentiel de 30 à 40 000 consommateurs ; il faut trouver avec des animations et des manifestations spécifiques les moyens de les inciter à davantage fréquenter le coeur de la ville. Pourquoi, par exemple, si les commerçants en sont d'accord, ne pas envisager de mai à octobre d'organiser, une fois par mois, le dimanche matin “marché en fête” où la ville pourrait proposer des animations de rue ? Et puis le centre-ville a besoin de se redensifier en population. Avec la requalification envisagée par le Conseil général via le SEDA et la SIABA sur l'ancien site de la SCARM et avec la réhabilitation de la friche SOROTEX, il y a la possibilité d'un apport de pluis dfe 1 000 habitants sur ces 2 sites à proximité du centre-ville. L'éducation sera aussi l'une de nos préoccupations car elle permet la transmission du savoir et des connaissances ; elle développe l'esprit critique chez l'individu, participe à l'épanouissement et à la réussite sociale de chacune et chacun. Les élèves, tout comme les enseignants, doivent pouvoir bénéficier d'équipements scolaires modernes et adaptés aux méthodes d'éducation d'aujourd'hui. L'école doit pouvoir bénéficier d'enseignants en nombre suffisant. C'est particulièrement vrai dans notre ville où l'échec scolaire est important. La sécurité des biens et des personnes est un droit qui doit être reconnu pour chaque individu. Certes, à Romilly, les problèmes n'ont pas la même ampleur que dans certains endroits dans notre pays. Mais il faut être vigilant. Dans ce domaine, mieux vaut prévenir que guérir. Il faut pour cela plus d'effectifs de gendarmerie, plus de moyens humains dans les collèges et les lycées. Il est aussi nécessaire de relancer le contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance. Beaucoup constatent et se plaignent d'une incivilité montante, du stationnement de plus en plus anarchique, du non-respect des règles de conduite en ville. Dans ces domaines, information et fermeté sont nécessaires pour ne pas laisser l'impression de laisser-aller. Sur la fiscalité locale, attention aux magiciens ! Attention à ceux qui font des promesses démagogiques en disant qu'ils vont baisser les impôts locaux sans préciser ce qu'ils vont supprimer à la population et au personnel communal. Vous savez, gérer un budget municipal, c'est pratiquement comme gérer son propre budget : quand il y a 100 euros en moins de recettes, il faut supprimer 100 euros de dépenses. Et, comme dans le budget d'un ménage, il y a dans le budget d'une commune des dépenses obligatoires : le personnel, le chauffage des écoles, l'éclairage public... ce sont des charges qui ne baissent pas, vous le constatez vous-mêmes. Les économies ne peuvent donc se faire que sur les service rendus à la populations. Quand je rappelle cela, ce n'est pas pour dire qu'ils ne sont pas chers ; pour les payer à Romilly, je le constate chaque année. Pour ce qui nous concerne, nous ferons en sorte de ne pas les augmenter et nous agirons au sein de la communauté de communes pour qu'elle prenne ses responsabilités en matière de gestion d'équipements intercommunaux qui, actuellement, sont à la seule charge des contribuables romillons. Par ce biais, nous pouvons avoir la possibilité de baisser la pression fiscale qui pèse sur les ménages. Nous participerons aussi aux actions pour obtenir une réforme profonde de la fiscalité locale afin que les collectivités territoriales disposent de plus de moyens financiers pour répondre aux attentes des habitants. La communauté de communes peut être un atout supplémentaire à condition qu'elle serve un développement solidaire afin que chaque habitant, d'une commune rurale ou de la ville-centre, y trouve ses intérêts préservés. Le fil conducteur de la mise en oeuvre de toutes ces propositions sera le développement de la démocratie participative. Nous essayons, avec les moyens qui sont les nôtres, de la faire vivre durant cette campagne électorale. Avec d'autres moyens qui seront mis à la disposition des habitants, elle deviendra un mode de gestion moderne de notre ville où tout ce qui est important se fera avec la participation de la population et des acteurs de la vie locale.Comme vous le constatez, nous sommes prêts à prendre nos responsabilités si la population le décide. Nous avons un projet qui, je pense, répond aux attentes de changement. Une équipe nouvelle est en place pour, avec vous, le mettre en oeuvre. Cette liste est la seule liste de gauche, elle est largement ouverte aux personnalités locales. Elle est la seule qui peut empêcher la droite de prendre la direction des affaires municipales. Le déclin de notre ville n'est pas fatal. Ensemble, jusqu'au 16 mars, soyons mobilisés pour porter cette liste et son projet jusqu'à la victoire. Une victoire que voudrait empêcher Sarah Auzols, si j'en crois les propos tenus par son comité de soutien dans la presse du 25 janvier. Alors que notre ville et sa population souffre, alors que les gens attendent du changement, son seul programme serait d'empêcher la gauche ouverte aux personnalités locales de l'emporter ! C'est navrant. Le 9 mars, il ne faudra surtout pas se disperser à gauche. Face à une droite rassemblée, il faudra, dès le 1er tour, voter utile et efficace en faisant bloc pour distancer nettement la liste Vuillemin et lui faire perdre tout espoir de l'emporter au second tour. Je compte sur vous, nous comptons sur vous. Le bon résultat du 1er tour et la victoire au second sont entre les mains de chacune et chacun d'entre vous !"