La France agira pour l’institution de protections communes pour des normes sociales et environnementales communes aux européens, face à la pression des capitaux et des productions à bas couts sur les marchés mondialisés avec, par exemple :
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Des prélèvements nationaux concertés sur les réimportations en Europe de productions délocalisées
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Une taxe « kilométrique » de manière à réduire les transports de marchandises évitables
Les prélèvements et les taxes seraient alloués à un Fonds pour le Co-développement permettant de financer des politiques de développement social et environnemental.
Toutes les politiques publiques concourront à lutter contre l’émission de gaz à effet de serre (GES).
Nous mettrons en place un
Pôle national des transports publics favorisant le développement des transports collectifs et leur accès par toutes et tous.
Nous
abrogerons les lois de libéralisation du rail. Nous engagerons le processus de
désendettement du système ferroviaire et mettrons fin aux mesures de défiscalisation et exonération favorisant le transport aérien par les entreprises low-cost.
Nous favoriserons le développement des transports publics de proximité et leur gratuité.
Nous développerons le transport ferroviaire et fluvial et le transport maritime côtier. Nous favoriserons le ferroutage, en régénérant, modernisant et adaptant les réseaux existants, en baissant les tarifs ferroviaires voyageurs en fixant
un prix unique au kilomètre. Nous inscrirons dans la loi le wagon isolé (messagerie ferroviaire) comme un service d’intérêt général, éligible à des subventions publiques. Nous lancerons un grand plan ferroutage avec comme objectif que tous les camions traversant notre pays entre le frontière belge et la frontière espagnole passent sur des trains.
L’Etat et les banques garantiront le financement de ces mesures.
Le Versement Transport, payé par les entreprises, sera doublé, généralisé et modulé.