En ces temps où à nouveau on a tendance à prendre les loups pour des chiens, traiter de l’enjeu politique autour de la question européenne implique de ne pas se méprendre tant sur les objectifs que l’on se fixe que sur les moyens pour les atteindre. Il ne s’agit pas de sauter sur sa chaise en répétant Europe, Europe, Europe pour que celle-ci soit aussitôt parée de toutes les vertus ou affublée de tous les maux.
Ce qui va retenir tout particulièrement notre attention s’inscrit dans une double perspective. Celle de la prochaine échéance électorale des élections européennes, en 2019, et celle de la préparation de notre congrès puisque l’Europe est un des 5 chantiers qui sont mis en débat dans la phase préparatoire de notre congrès de novembre.
Traiter des élections européennes, c’est-à-dire de notre positionnement global par rapport à cette échéance implique deux choses.
D’une part dresser un bilan de nos choix électoraux précédents, notamment de l’épisode 2017.
De l’autre préciser le contexte, les enjeux et les objectifs politiques que nous nous fixons.
Mais comment ne pas examiner deux jours après le scrutin en Italie, ce qui se passe en Europe, la situation qui en découle et ses causes ?
Cette analyse sera faite à grands traits, l’objectif étant de souligner les principales caractéristiques de la période.
Après le Brexit, après l’installation de plusieurs ministres d’extrême droite en Hongrie, après la montée des forces de droite extrême en Allemagne, après les élections italiennes qui viennent de mettre en tête une alliance droite et extrême droite et en première place des partis, le parti 5 étoiles (M5S), parti anti-système, qui avec 32 % des voix confirme sa montée en puissance, il est peu dire que ça va mal en Europe et que l’Europe va mal.
Car il faut bien voir que dans les motivations poussant les électeurs à se diriger vers ce type de parti, il y a en toile de fond deux causes : l’Europe telle qu’elle apparaît aujourd’hui et la question des migrants ce qui sur le fond idéologique participe d’une problématique identique. C’est le repli sur soi et c’est aussi en quelque sorte le rejet des solidarités. C’est la traduction plus ou moins claire et consciente que ce qui est imposé aux peuples, que les causes de leurs difficultés de vie quotidienne, proviennent finalement aujourd’hui de choix européens, de choix en dehors d’eux. Ce discours martelé dans les principaux textes des mouvements populistes et d’extrême droite, et qui a, il faut bien le dire une partie de vrai ou tout du moins de réalité vécue, trouve un réel écho parmi les peuples même si les solutions proposées risquent au final de précipiter tout le monde dans un chaos beaucoup plus grand encore.
Ce qu’il y a de sur, c’est que cela ne peut plus durer encore longtemps comme cela, c’est que la construction de cette Europe est à l’opposé de la construction du bien être des peuples, de leur développement, de l’activation de coopérations et de solidarité réelles. Cette construction européenne est une construction ultra libérale au service des marchés financiers. Elle est conçue comme un outil pour mieux soumettre les peuples aux exigences du capital et de sa rentabilité et donc pour les contraindre, les asservir plutôt que de les développer et les libérer.
Elle est l’outil dont les représentants du capitalisme financier ont su prendre la maîtrise pour satisfaire leurs besoins de contrôle, de mainmise et d’organisation d’un espace voué à l’argent et à sa domination.
L’Europe aujourd’hui, bras armé du capitalisme mondialisé, est un espace où règne en maître l’ultra libéralisme. Les traités européens sont des hymnes aux intérêts des multinationales et de la finance. Pire même l’après crise 2008 s’est traduit par une accélération de la domination des dogmes libéraux. Le recours à l’intervention des Etats a été essentiellement conçu comme un moyen de sauver le taux de profit avec des injections massives de liquidités sur les marchés financiers faisant enfler la dette publique de ces Etats dans lesquels se sont ainsi renforcées les politiques d’austérité, (libéralisations, privatisations, réformes du marché du travail, casse des services publics). En même temps s’affirme un autoritarisme de plus en plus marqué, certes il y a l’exemple de la Grèce jusqu’à la caricature mais chaque Etat membre y est aussi confronté certes à des degrés divers. Il n’y a qu’à voir le contrôle budgétaire instauré sur chacun des Etats, la manière de ratifier les traités commerciaux internationaux comme le CETA et les pratiques politiques quotidiennes d’un Macron, mais aussi d’un Mattéo Renzo il n’y a pas si longtemps en Italie.
Dans un contexte où la crise financière mondiale même si on peut se donner un répi d’un an ou deux, a de fortes chances de se traduire par un nouveau krach boursier encore plus dévastateur que le précédent vu le niveau atteint par la dette publique et privée mondiale (192 000 milliards d’euros, 226 000 Mds de dollars, cela fin 2017), l’Europe loin de contribuer à éviter une telle issue, participe par sa fragilisation (dernière zone économique à sortir de la récession, taux de chômage élevé qui peine à retrouver son niveau de 2007) à accélérer les risques de crise majeure et à plonger les peuples de sa zone dans des difficultés encore plus graves.
C’est sur ce fond que la colère monte parmi les peuples se traduisant pour l’heure par les résultats et les comportements électoraux que je citais précédemment.
Même si ces sentiments sont compréhensibles, ils font l’économie d’une réalité elle aussi incontournable : l’Europe et sa gouvernance ne sont finalement que la traduction de ce que pensent et veulent les dirigeants de chacun des pays européens ainsi que des choix libéraux qu’ils incarnent. De ce point de vue, depuis longtemps la question européenne est bien trop absente des campagnes électorales nationales alors qu’entre le niveau national et le niveau européen, il y a une imbrication de plus en plus incontestable. Cette absence de la question européenne des débats nationaux permet ainsi aux dirigeants de chacun des pays européens de se cacher ou plus exactement de cacher leur propre rôle derrière des décisions européennes semblant venir de nulle part et surtout dont on ne peut identifier les décideurs, alors que ces décideurs c’est le Conseil Européen, c’est-à-dire les Présidents et Premiers Ministres de chacun des pays de l’Union. Des responsables politiques mis en place, élus, par les électeurs-rices de chaque pays de l’Union, ce qui renvoie à la responsabilité de toutes et de tous. Il est compréhensible que chacun-e préfère renvoyer les causes des politiques qu’ils subissent à une nébuleuse européenne plutôt qu’aux responsables qu’ils ont élus. C’est plus confortable mais cela ne règle en rien leurs problèmes.
Par exemple, le rôle et la gestion de la BCE pourrait être totalement différents si le Conseil Européen le décidait. L’indépendance de la BCE qui est certes juridiquement réelle l’est dans les faits beaucoup moins politiquement. Certes le Parlement européen ne peut la contrôler mais les dirigeants du Conseil Européen eux, lui donne le tempo politique à partir des objectifs des marchés financiers qu’ils font leur.
Cela mérite d’être dit et souligné mais pour que cette affirmation soit audible et crédible, elle doit reposer sur une issue alternative claire, précise et mise en débat auprès des peuples. En France, comme ailleurs il y a un besoin urgent d’une telle démarche. Et à mon sens, en ce qui nous concerne, le parti communiste, nous devons jouer un rôle moteur et prendre une place décisive dans ce processus de construction d’une autre Europe.
Ce qui signifie tout sauf s’effacer de la scène politique, c’est-à-dire tout sauf effacer les propositions que nous portons du débat politique. En ce sens impossible de s’exonérer d’un bilan des échéances électorales qui se sont déroulées en 2017 si nous voulons faire un choix lucide pour les européennes. Qu’on le veuille ou non les faits sont têtus. Notre choix à la présidentielle de 2017 a directement parti liée avec notre résultat électoral aux législatives. Et ce résultat tient pour une part significative, déterminante, au fait que nous n’avons jamais été, y compris aux législatives, en capacité d’exposer clairement et nettement notre programme, nos propositions, celles sur Europe, ayant été fantomatiques.
Lors de la prochaine campagne des élections européennes, il y aura un vrai besoin d’affirmer des choix clairs, des visions précises, de mener la bataille idéologique contre Macron, la droite et l’extrême droite mais aussi au sein d’un ensemble politique qui se réclame de gauche.
La bourgeoisie capitaliste continue la recomposition de sa représentation politique, au plan européen comme au niveau national. D’un côté les droites se cherchent des voies de rapprochement avec les courants et les forces d’extrême droite qui quant à eux, par exemple en France, travaillent un faciès plus présentable, plus euro-compatible, pour s’assurer un plus large soutien des multinationales et du monde de la finance. Mais dans le camp ultra libéral la bataille est engagée avec l’arrivée sur le devant de la scène comme en France par exemple, de forces telles que En Marche avec Macron en tête de gondole. Ils ont le privilège pour les tenants du système d’offrir une vision soi-disant renouvelée de l’Europe, n’hésitant pas à s’afficher anti-nationaliste et qui, conscients du rejet de l’Europe actuelle, parle ouvertement de refondation de l’Europe et présentent une offre plus ouverte d’une Europe moderne contre les extrêmes.
Dans le camp de ceux qui se réclament de la gauche, voire d’une gauche de transformation, en France comme dans de nombreux pays de l’UE, la situation n’est pas des plus reluisantes. Il faut dire que le choix du Conseil Européen, de la BCE et du FMI d’écraser Syriza n’a pas contribué à ce que quelque chose de clair surgisse de ce côté-là. Cet épisode a même dramatiquement révélé l’incapacité de la gauche européenne dans toute sa diversité, dont le PCF et le PGE, à bâtir un rapport de force en laissant le gouvernement Tsipras et le peuple grec seuls face à leurs agresseurs au premier rang desquels les conservateurs allemands.
En fait à gauche nous courrons le risque de nous retrouver placés face à un débat qui va se polariser autour de deux questions : approfondissement de l’UE libérale autour notamment d’un renforcement du fédéralisme incarné par Varoufakis mais aussi par Hamon ou nationalisme sur fond de rejet du système et repli identitaire qu’on retrouve dans le plan B de J L Mélenchon. La vision dialectique, spécifique, originale du PCF qui propose dans un même mouvement de rompre avec les traités existants pour en refonder de nouveaux, risque de se retrouver prise dans une sorte de situation inextricable si nous pensions pouvoir être le trait d’union pour faire converger ces deux conceptions.
Une nouvelle fois ce serait nos positions, nos propositions qui en pâtiraient et se dilueraient jusqu’à ne plus en reconnaître une ligne. Donc autant de perdu pour la clarté du débat politique qui doit être mené tant avec le peuple français qu’avec les peuples européens. Et autant de perdu pour le Pcf en termes de visibilité et de reconquête de sa place politique dans le pays et en Europe. Il ne s’agit pas en l’occurrence de défendre une chapelle mais bien de penser la reconstruction d’une politique de gauche en France et en Europe à partir d’objectifs clairs, précis, radicaux et réalistes capables de proposer à chaque peuple une alternative crédible.
Après les élections présidentielles et législatives de 2017, les européennes de mai 2019, prochaines élections à caractère national, sont pour nous et pour le pays un moment très important. La réforme du mode électoral européen, seuil d’éligibilité fixé à 5 % et remboursement des frais de campagne à 3 %, nous permettent d’apprécier la situation différemment. De premières estimations indiquent que pour atteindre les 5 % il faudrait obtenir 1 million de voix. Est-ce hors de notre portée ? Allons-nous à nouveau développer le même discours qu’en 2017 ? Pour passer la barre, avoir des élus, il nous faut nous agglomérer avec d’autres. Je voudrais simplement préciser que si nous allions avec La FI, au mieux nous pourrions ambitionner une place de numéro 7 sur une liste commune. Avec Hamon ce ne serait pas le même étiage car il n’avait fait que 6 % à la présidentielle, mais vu la faiblesse extrême de son influence actuelle dans le pays, nous retrouver N° 4 sur une liste commune avec lui ne nous assurerait pas forcément plus d’avoir ne serai-ce qu’un élu. Et aux législatives dans un des pires contextes possibles, nous avons quand même fait plus de 600 000 voix.
Dernière considération politico-stratégique. E Macron souhaite faire des élections européennes une nouvelle étape de la recomposition du paysage politique français. Il a déjà lancé une offensive politique visant l’élargissement de sa base électorale au centre à partir d’un clivage (modérés/extrême ou nationaliste contre pro européens) qu’il manie très habilement. Mais il souhaite aller plus loin en ambitionnant d’éradiquer toute possibilité d’alternative crédible de gauche en France et en Europe. Pour cela, il désigne clairement ses adversaires. Ce sont ceux qu’il présente comme des adversaires de l’Europe qui sont pour le repli et contre l’ouverture et qu’il classe comme extrêmes, à savoir le FN et la FI.
Dans ce contexte, il est essentiel que nous, Pcf, puissions faire la différence, occuper l’espace de l’alternative radicale réelle et pour cela il nous faut donner une véritable visibilité aux propositions originales communistes, à notre vision d’une Europe des peuples, émancipée de la domination des marchés financiers jusqu’au dépassement du capitalisme vers une nouvelle civilisation.
Enjeu de pouvoir majeur la construction européenne actuelle avec ses institutions d’inspiration néolibérale : monnaie unique, BCE indépendante de tout contrôle démocratique sont des instruments de la domination du capital, de l’austérité salariale et budgétaire se traduisant par de graves répercussions sur les peuples : chômage, précarité, pauvreté, dégradation des services publics. Elle est un point d’appui important du capitalisme mondialisé, dune mondialisation qui met en concurrence, qui exclut, qui génère un peut partout des conflits majeurs.
C’est une des causes essentielles de la résurgence et de la montée des nationalismes. C’est pourquoi il nous faut une perspective politique reposant sur un vrai projet de transformation sociale afin d’ouvrir d’autres voies de passage dans un carcan européen qui ne cesse de se resserrer. Comment changer le monde sans changer l’Europe et comment ne pas percevoir qu’il y existe un lien ténu entre changement en France et changement en Europe et vice et versa. L’Europe est un enjeu central pour de nouvelles politiques à la fois dans chacun de ses pays membres et au niveau mondial afin de proposer une autre conception des relations internationales tant sur en matière social, économique et agricole, qu’au plan de l’écologie et de l’action pour la paix.
Notre ambition c’est au plan européen comme national de donner corps à des objectifs sociaux de haut niveau. Pour atteindre un tel but, il faut mobiliser les moyens financiers et construire les pouvoirs nécessaires. Voilà pourquoi il y a besoin d’une campagne autonome du PCF avec ses candidats-es sur une liste ouverte mais toutes et tous fermement décidés à mener campagne sur fond d’une orientation générale mettant clairement en avant les enjeux de classe. Voilà pourquoi dans le débat qui ne manquera pas de s’ouvrir lors de la campagne électorale, il faut un parti qui parle clair sur la sortie de l’euro, un parti qui porte une vision internationaliste nouvelle, un parti qui se prononce pour une Union en Europe des peuples et de nations libres, souverains et associés, un parti qui aspire précisément à une France libre dans une Europe solidaire. Un parti qui propose une autre vision que celle d’un plan B qui conduit dans les faits à opposer la construction du rapport de force au niveau national à la constitution d’un rapport de force au plan européen alors que ceux-ci sont étroitement associés. Un parti qui propose de vraies ruptures avec l’existant en France et en Europe et dans le monde.
Notre objectif doit également être de construire les bases d’un rassemblement au plan européen des forces progressistes jusque dans le parlement et cela ne peut se faire sans propositions concrètes donnant corps à un contenu alternatif. C’est le meilleur moyen pour créer un groupe parlementaire efficace de la gauche alternative européenne. Qui mieux que nous peut porter des propositions d’une telle nature ? Ce n’est pas nous raconter des histoires ni nous faire gonfler les chevilles. C’est tenir compte de la réalité des forces de gauche de transformation en Europe. Voilà à cette fin les pistes, les propositions que nous pourrions mettre en débat dans la compagne des élections européennes :
1. Nous aspirons à une Europe au service des êtres humains et non des capitaux financiers.
• Une Europe qui contribue à sécuriser l’emploi et la formation pour toutes et tous au lieu de rejeter des millions de salariés sur le marché du travail au gré des stratégies des multinationales et d’organiser le dumping social en opposant les travailleurs entre eux.
• Une Europe agissant pour l’égalité femme/hommes, contre les violences faites aux femmes, pour le droit des femmes à maîtriser leur corps (IVG).
• Une Europe qui aide à répondre au besoin de nouveaux services publics dans les transports, l’énergie, la santé, l’éducation, la recherche, la sécurité, la justice au lieu de les étouffer sous l’austérité budgétaire.
• Une Europe pour réussir la transition énergétique et écologique.
2. Nous voulons une Europe de la démocratie et des coopérations et non une Europe des dominations et de l’autoritarisme.
• Une Europe où les exigences des marchés financiers cessent d’enfermer les politiques nationales dans le carcan de l’austérité sous la férule d’une banque centrale indépendante de tout pouvoir démocratique.
• Une Europe où les citoyens exercent davantage de pouvoirs, depuis l’entreprise jusqu’au niveau national et aux institutions européennes, avec une réduction des prérogatives de la Commission et du Conseil et un renforcement des pouvoirs du Parlement européen et des Parlements nationaux.
3. Nous ambitionnons une Europe ouverte aux coopérations avec le reste du monde, agissant pour la paix et pour le co-développement.
• Une politique hospitalière envers les migrants, mettant en oeuvre les moyens de rompre avec l’Europe forteresse.
à la place des traités de libéralisation des échanges (TAFTA, CETA…), agir pour un traité de maîtrise du commerce international pour une autre mondialisation ayant pour but le développement partagé de toute la planète.
• Une nouvelle politique agricole commune pour sécuriser l’alimentation, bien commun de l’humanité ;
• Une politique internationale qui s’affranchisse de l’OTAN combattant le projet de défense européenne, pour un Helsinki 2 !
• Une alliance avec les pays émergents et en développement pour remettre en cause l’hégémonie du dollar, avec une monnaie commune mondiale pour financer le co-développement.
4. Nous voulons engager dès à présent le combat pour conquérir les moyens financiers, atteindre les objectifs sociaux et écologiques répondant aux attentes des citoyens.
• Une mobilisation de la formidable puissance de création monétaire de la BCE (2 500 milliards de titres achetés depuis trois ans sur les marchés financiers) pour financer le développement des services publics, à travers un Fonds de développement économique, social et environnemental européen finançant des projets démocratiquement décidés dans chaque pays et répondant à des critères précis d’efficacité sociale. À l’appui de la campagne pour l’élection du Parlement européen, nous lançons dès maintenant une pétition citoyenne pour que le gouvernement français prenne l’initiative de porter cette proposition à Bruxelles et à Francfort.
• Une politique monétaire réservant les refinancements privilégiés (taux d’intérêts nuls ou inférieurs à zéro) aux crédits qui favorisent la sécurisation de l’emploi et de la formation et la création de valeur ajoutée dans les territoires, et pénalisant au contraire tout financement bancaire des opérations spéculatives et financières. Dans ce cadre, une autonomie nouvelle des banques centrales nationales est nécessaire pour sélectionner les crédits bénéficiant de ces refinancements privilégiés.
• Plus de moyens aux administrations fiscales et des pouvoirs nouveaux aux salariés dans les entreprises pour combattre l’évasion fiscale.
• Une harmonisation fiscale visant l’efficacité économique et la justice sociale.
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