Economie et Politique - Revue marxiste d'économie

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Synthèse de la conférence départementale du Nord

 
 
 
 

Synthèse de la conférence départementale du Nord

le 01 June 2011

Halluin

  • Pourquoi ne pas présenter la candidature à la présidentielle sous forme de « ticket » avec un binôme Melenchon/ président Marie George Buffet/1er ministre ?
  • Lancer un référendum sur les retraites
  • Remettre en cause les traités européens, ne pas laisser le champ au FN
  Roubaix
  • Le parti ne doit pas « exploser » dans cette discussion sur la présidentielle
  • La stratégie du front de gauche est bénéfique au parti, elle nous a permis de faire des adhésions. Reste à mener la campagne la plus collective possible.
  Seclin
  • Pour qu’il y ait campagne, les communistes doivent se saisir du débat, or la processus n’a pas été engagé de manière démocratique. Nous aurons « le choix entre Jean-Luc et Mélenchon ».
N’oublions pas les prises de position contestables sur la Lybie, par exemple. On risque de voir le parti s’effcer au profit d’un rassemblement artificiel.   Maubeuge
  • Le parti progresse avec le front de gauche dans 3 élections à la suite.
  • Les avis sont partagés sur les candidats, il y a trop de personnalisation des débats. Le front de gauche ne prendra que s’il est l’affaire des citoyens.
  • Il est urgent de commencer la campagne sur la vie chère et de procéder aux désignations de candidats pour les législatives.
  Maubeuge (2)
  • Il y a un accord général sur le choix de front de gauche et sur la stratégie. Le choix de raison pour Melenchon ne doit pas gommer les sigles des partis.
  • L’échec du combat sur les retraites a un impact sur la combativité du monde du travail. Veillons à être concrets dans notre approche en destination des salariés.
  St André/Lambersart
  • Large accord sur le contenu du programme, sauf sur le nucléaire.
  • Regrets sur la méthode empruntée par l’exécutif national sur la candidature à la présidentielle : le vote des adhérents semble être purement formel. Attention à la participation des camarades à cette campagne face à l’impression d’un choix dicté !
  • On peut exercer un rapport de force sur Melenchon pour qu’il respecte nos position en défendant Chassaigne.
  Raismes
  • Après 3 échecs de la gauches aux présidentielles, il faut se poser la question d’une candidature porteuse du projet
  • Pourquoi pas une candidature d’Alain Bocquet ?
  Valenciennes
  • Nécessité d’une réforme des institutions
  • Danger du vote utile
  • Les medias nous manipulent au travers des sondages. Ne les laissons pas décider pour nous.
  Seclin (2)
  • Une candidature d’Alain Bocquet serait trop tardive.
  • Le SMIC à 1600€, ça ne parle pas à la plupart des salariés. Il faut un mot d’ordre qui parle des salaires en général.
  • Il ne faut pas se ranger à un « choix de raison » mais rester sur un choix politique. Devons nous payer la campagne de Melenchon ? Ne soyons pas électoralistes au point de brader nos valeurs pour gagner des voix.
  Douai
  • La lutte sur les retraites n’a pas été gagnée mais n’est pas terminée. On trouve les origines de nombreuses mesures antisociales dès le traité de Barcelone et les mesures d’austérité européenne, dès Maastricht.
  • Le débat mériterait qu’on développe les idées des 4 candidats à la candidature sans en oublier aucun. Il faut un candidat communiste, porteur de transformation sociale.
  Douchy les Mines
  • Le front de gauche est une dynamique essentielle pour nous.
  • Melenchon ne suscite pas l’enthousiasme mais il est mediatique.
  Orchies :
  • Le débat au CN montrait déjà des avis partagé. L’affichage de la préférence de la direction est un mépris des militants de terrain. Il faut faire remonter le ressentiment sur un manque de débat dans le parti.
  • Nous sommes déjà coincés par les medias qui annoncent Melenchon comme candidat. Il faut peser sur le programme que nous n’avons pas assez utilisé pour l’instant.
  Guesnain
  • Nous avons besoin d’un parti fort et influent, ne nous enfermons pas dans le choix d’un homme providentiel.
  • Menons le combat idéologique face aux exigences patronales et non dans l’accompagnement social du capitalisme
  • Le front de Gauche est un outil, pas un parti. Profitons de cette dynamique pour nous adresser aux citoyens.
  Seclin (3)
  • Les communistes sont appréciés et reconnus dans les luttes où ils sont présents.
  • Les présidentielles sont importantes aux yeux des gens. N’en soyons pas absents. Ayons l’ambition de gagner des députés aux législatives.
  • Nous allons devoir contrer le FN qui veut être présent sur le terrain des entreprises.
  • Le fait d’être communiste n’empêche pas le rassemblement, on aurait pu préparer une candidature bien en amont et la porter au sein du parti.
  Wattrelos
  • Partage les réflexions sur l’enjeu de la place du parti et sur la nécessité d’un débat plus démocratique.
  • Les communistes doivent se battre au côté des salariés et de ceux qui n’ont rien.
  Roubaix (2)
  • Le PCF était fort quand il portait un projet de société crédible
  • Le front de Gauche peut être une force rassembleuse sur des idées de fonds.
  • Il faut faire connaître le programme partagé, qui comprend néanmoins des faiblesses et des insuffisances sur l’énergie, la paix, l’Europe (ne pas uniquement sortir de Lisbonne mais dénoncer l’ensemble des traités européens.)
  • Si on se saisit de ce programme partagé, le candidat devra le porter et ne pourra plus être un électron libre.
  • Positionnons nous comme ceux qui voulons prendre le pouvoir avec un programme ambitieux, et des candidatures aux législatives où les communistes seront fortement présents.
  Loos
  • Une motion de la section déplore les conditions du débat dans le parti, la transmission tardive des documents... La candidature de Melenchon pose problème dans la façon dont elle est proposée et renforce l’absence du PCF dans les médias.
  • Le front de gauche ne doit pas devenir un parti.
  • La section se prononce pour Chassaigne. « Donnons du pouvoir à l’espoir »
  Waziers
  • Les camarades regrettent la façon dont Pierre Laurent a avancé le choix de Melenchon. Cependant, les candidats communistes sont inconnus du grand public.
  • Il faut un équilibre entre visée révolutionnaire et participation aux institutions. Melenchon semble être la meilleure solution « de raison ».
  Tourcoing :
  • Le parti ne doit pas être un syndicat bis, il a vocation à organiser la société.
  • Quel que soit le prochain président de la république, il faudra exercer une pression sociale forte pour faire valoir nos exigences.
  • Il faut revoir la partie du programme sur les services publics qui est en deçà de ce qu’on peut exiger
  Ronchin
  • Ne restons pas le petit parti à gauche du PS, le front de gauche a suscité un espoir chez les militants
  • Le candidats doit être celui qui semble en mesure de porter le programme le plus efficacement.
  Lille
  • Sur le programme, il est peu partagé dans la réalité, et pourtant il nous faut le faire vivre. Il faut insister sur la visibilité d’une visée politique révolutionnaire.
  • Malaise chez les militants suite à l’annonce de Pierre Laurent avant même le débat des communistes
  • Il ne saurait y avoir de candidature communiste en dehors de celle du front de gauche.
  • Soyons confiants en nous-mêmes, fiers d’être communistes. Ayons l’ambition d’un front populaire du 21e siècle
  Anzin
  • Le front de Gauche est une alliance électorale, pas un parti. Ce ne sont pas les medias qui doivent choisir les candidats.
  • Sur le débat des candidatures, la procédure est contestée. Chassaigne n’a-t-il pas servi de faire-valoir ? Pas de relai, même dans l’Huma.
  • La présidentielle va peser sur les législatives. On est loi des conditions de débats qui permettraient un bon engagement du parti dans la campagne.
  Pont de la Deule
  • Avis divergents sur la candidature, faible participation aux assemblées.
  • Ne pas participer à un nouveau gouvernement de gauche plurielle
  • Importance du contenu du programme
  Douai (2)
  • Le front de gauche est d’abord issu du « non » au traité constitutionnel européen
  • Oui à un tel rassemblement (par exemple avec Dolez à Douai) mais certainement pas à un nouveau parti.
  • Avec le mot d’ordre « d’europe sociale », on est sur le même terrain que le PS. Ne faut-il pas aller vers une rupture avec l’euro ?
  Conclusion Fabien
  • Il nous faut construire un rassemblement populaire. Le front de gauche doit se construire localement avec ceux qui sont implantés, et non sur la base d’accords législatifs de sommet.
  • Idem pour le candidat à la présidentielle. Les communistes du Nord sont attachés au Front de gauche mais ne veulent pas de cuisine politicienne. Le débat sur les candidatures est pourtant vécu comme cela.
  • Soyons ambitieux dans les luttes comme dans les institutions. Nous pouvons gagner en voix et en sièges aux législatives dans le Nord. Nous construirons nos candidatures localement, comme aux cantonales.
  • La meilleure campagne est le déploiement de la campagne contre la vie chère.

    A propos de cette contribution

    le 01 June 2011

       

      Extrait

      Halluin

      • Pourquoi ne pas présenter la candidature à la présidentielle sous forme de « ticket » avec un binôme Melenchon/ président Marie George Buffet/1er ministre ?
      • Lancer un référendum sur les retraites
      • Remettre en cause les traités européens, ne pas laisser le champ au FN
        Roubaix
      • Le parti ne doit pas « exploser » dans cette discussion sur la présidentielle
      • La stratégie du front de gauche est bénéfique au parti, elle nous a permis de faire des adhésions. Reste à mener la campagne la plus collective possible.
        Seclin
      • Pour qu’il y ait campagne, les communistes doivent se saisir du débat, or la processus n’a pas été engagé de manière démocratique. Nous aurons « le choix entre Jean-Luc et Mélenchon ».
      N’oublions pas les prises de position contestables sur la Lybie, par exemple. On risque de voir le parti s’effcer au profit d’un rassemblement artificiel.   Maubeuge
      • Le parti progresse avec le front de gauche dans 3 élections à la suite.
      • Les avis sont partagés sur les candidats, il y a trop de personnalisation des débats. Le front de gauche ne prendra que s’il est l’affaire des citoyens.
      • Il est urgent de commencer la campagne sur la vie chère et de procéder aux désignations de candidats pour les législatives.
        Maubeuge (2)
      • Il y a un accord général sur le choix de front de gauche et sur la stratégie. Le choix de raison pour Melenchon ne doit pas gommer les sigles des partis.
      • L’échec du combat sur les retraites a un impact sur la combativité du monde du travail. Veillons à être concrets dans notre approche en destination des salariés.
        St André/Lambersart
      • Large accord sur le contenu du programme, sauf sur le nucléaire.
      • Regrets sur la méthode empruntée par l’exécutif national sur la candidature à la présidentielle : le vote des adhérents semble être purement formel. Attention à la participation des camarades à cette campagne face à l’impression d’un choix dicté !
      • On peut exercer un rapport de force sur Melenchon pour qu’il respecte nos position en défendant Chassaigne.
        Raismes
      • Après 3 échecs de la gauches aux présidentielles, il faut se poser la question d’une candidature porteuse du projet
      • Pourquoi pas une candidature d’Alain Bocquet ?
        Valenciennes
      • Nécessité d’une réforme des institutions
      • Danger du vote utile
      • Les medias nous manipulent au travers des sondages. Ne les laissons pas décider pour nous.
        Seclin (2)
      • Une candidature d’Alain Bocquet serait trop tardive.
      • Le SMIC à 1600€, ça ne parle pas à la plupart des salariés. Il faut un mot d’ordre qui parle des salaires en général.
      • Il ne faut pas se ranger à un « choix de raison » mais rester sur un choix politique. Devons nous payer la campagne de Melenchon ? Ne soyons pas électoralistes au point de brader nos valeurs pour gagner des voix.
        Douai
      • La lutte sur les retraites n’a pas été gagnée mais n’est pas terminée. On trouve les origines de nombreuses mesures antisociales dès le traité de Barcelone et les mesures d’austérité européenne, dès Maastricht.
      • Le débat mériterait qu’on développe les idées des 4 candidats à la candidature sans en oublier aucun. Il faut un candidat communiste, porteur de transformation sociale.
        Douchy les Mines
      • Le front de gauche est une dynamique essentielle pour nous.
      • Melenchon ne suscite pas l’enthousiasme mais il est mediatique.
        Orchies :
      • Le débat au CN montrait déjà des avis partagé. L’affichage de la préférence de la direction est un mépris des militants de terrain. Il faut faire remonter le ressentiment sur un manque de débat dans le parti.
      • Nous sommes déjà coincés par les medias qui annoncent Melenchon comme candidat. Il faut peser sur le programme que nous n’avons pas assez utilisé pour l’instant.
        Guesnain
      • Nous avons besoin d’un parti fort et influent, ne nous enfermons pas dans le choix d’un homme providentiel.
      • Menons le combat idéologique face aux exigences patronales et non dans l’accompagnement social du capitalisme
      • Le front de Gauche est un outil, pas un parti. Profitons de cette dynamique pour nous adresser aux citoyens.
        Seclin (3)
      • Les communistes sont appréciés et reconnus dans les luttes où ils sont présents.
      • Les présidentielles sont importantes aux yeux des gens. N’en soyons pas absents. Ayons l’ambition de gagner des députés aux législatives.
      • Nous allons devoir contrer le FN qui veut être présent sur le terrain des entreprises.
      • Le fait d’être communiste n’empêche pas le rassemblement, on aurait pu préparer une candidature bien en amont et la porter au sein du parti.
        Wattrelos
      • Partage les réflexions sur l’enjeu de la place du parti et sur la nécessité d’un débat plus démocratique.
      • Les communistes doivent se battre au côté des salariés et de ceux qui n’ont rien.
        Roubaix (2)
      • Le PCF était fort quand il portait un projet de société crédible
      • Le front de Gauche peut être une force rassembleuse sur des idées de fonds.
      • Il faut faire connaître le programme partagé, qui comprend néanmoins des faiblesses et des insuffisances sur l’énergie, la paix, l’Europe (ne pas uniquement sortir de Lisbonne mais dénoncer l’ensemble des traités européens.)
      • Si on se saisit de ce programme partagé, le candidat devra le porter et ne pourra plus être un électron libre.
      • Positionnons nous comme ceux qui voulons prendre le pouvoir avec un programme ambitieux, et des candidatures aux législatives où les communistes seront fortement présents.
        Loos
      • Une motion de la section déplore les conditions du débat dans le parti, la transmission tardive des documents... La candidature de Melenchon pose problème dans la façon dont elle est proposée et renforce l’absence du PCF dans les médias.
      • Le front de gauche ne doit pas devenir un parti.
      • La section se prononce pour Chassaigne. « Donnons du pouvoir à l’espoir »
        Waziers
      • Les camarades regrettent la façon dont Pierre Laurent a avancé le choix de Melenchon. Cependant, les candidats communistes sont inconnus du grand public.
      • Il faut un équilibre entre visée révolutionnaire et participation aux institutions. Melenchon semble être la meilleure solution « de raison ».
        Tourcoing :
      • Le parti ne doit pas être un syndicat bis, il a vocation à organiser la société.
      • Quel que soit le prochain président de la république, il faudra exercer une pression sociale forte pour faire valoir nos exigences.
      • Il faut revoir la partie du programme sur les services publics qui est en deçà de ce qu’on peut exiger
        Ronchin
      • Ne restons pas le petit parti à gauche du PS, le front de gauche a suscité un espoir chez les militants
      • Le candidats doit être celui qui semble en mesure de porter le programme le plus efficacement.
        Lille
      • Sur le programme, il est peu partagé dans la réalité, et pourtant il nous faut le faire vivre. Il faut insister sur la visibilité d’une visée politique révolutionnaire.
      • Malaise chez les militants suite à l’annonce de Pierre Laurent avant même le débat des communistes
      • Il ne saurait y avoir de candidature communiste en dehors de celle du front de gauche.
      • Soyons confiants en nous-mêmes, fiers d’être communistes. Ayons l’ambition d’un front populaire du 21e siècle
        Anzin
      • Le front de Gauche est une alliance électorale, pas un parti. Ce ne sont pas les medias qui doivent choisir les candidats.
      • Sur le débat des candidatures, la procédure est contestée. Chassaigne n’a-t-il pas servi de faire-valoir ? Pas de relai, même dans l’Huma.
      • La présidentielle va peser sur les législatives. On est loi des conditions de débats qui permettraient un bon engagement du parti dans la campagne.
        Pont de la Deule
      • Avis divergents sur la candidature, faible participation aux assemblées.
      • Ne pas participer à un nouveau gouvernement de gauche plurielle
      • Importance du contenu du programme
        Douai (2)
      • Le front de gauche est d’abord issu du « non » au traité constitutionnel européen
      • Oui à un tel rassemblement (par exemple avec Dolez à Douai) mais certainement pas à un nouveau parti.
      • Avec le mot d’ordre « d’europe sociale », on est sur le même terrain que le PS. Ne faut-il pas aller vers une rupture avec l’euro ?
        Conclusion Fabien
      • Il nous faut construire un rassemblement populaire. Le front de gauche doit se construire localement avec ceux qui sont implantés, et non sur la base d’accords législatifs de sommet.
      • Idem pour le candidat à la présidentielle. Les communistes du Nord sont attachés au Front de gauche mais ne veulent pas de cuisine politicienne. Le débat sur les candidatures est pourtant vécu comme cela.
      • Soyons ambitieux dans les luttes comme dans les institutions. Nous pouvons gagner en voix et en sièges aux législatives dans le Nord. Nous construirons nos candidatures localement, comme aux cantonales.
      • La meilleure campagne est le déploiement de la campagne contre la vie chère.

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